... à la vanille.
Fenêtre sur jardin. Matin radieux.
Zoomons un peu.
Il ne s'agit pas d'arbres, mais d'écosystèmes messieurs dames. Sur ce pied d'arbre à pain, moult espèces végétales habitent. Sans compter tout un tas de saletés de bestioles.
Oh oh, que vois-je ? Des représentantes de la familles des Orchidacées (assez !).
Un peu particulières. Faites un effort.
Eh bien voilà, c'est ça. Des fleurs de vanille.
Quel est le problème me direz-vous ?
Le problème, c'est qu'elles sont à 3 mètres de haut, cherchant légitimement de la lumière.
Et à cette hauteur, comment faire pour les féconder, et obtenir neuf mois plus tard (ça me rappelle quelque chose) de jolies gousses noires et grassouillettes ?
Je vais réfléchir à la question, chercher une échelle, et tenter dès demain matin une cascade pour tenter de remplacer le pollinisateur, absent de nos régions. Parce que, vanille sur le gâteau, la fleur de vanille ne dure qu'un jour, comme le plaisir d'amour.
Fécondation obligatoire avant 7 heures.
Ca rigole pas.