Ouh la la ça marche comment déjà Overblog ? Depuis des mois, je cède à la facilité de l'icône bleue et blanche. Quoi de plus simple que de balancer des images, plus ou moins légendées ? Et d'espérer un peu bêtement que ça suscite l'enthousiasme des foules, symbolisée par des petites mains et parfois même des coeurs.
Ceci dit, je n'ai rien contre les mains ni les coeurs, bien au contraire. Le sujet de cet article (y a-t-il vraiment un sujet, je ne suis pas sure), pourrait peut-être démarrer autour des mains.
Ce matin, j'ai pris sur moi de ne pas céder à l'envie de traîner au lit comme je le fais depuis quelques semaines, période d'été oblige. Et plus je me levais tard (parfois 7 heures, vous imaginez ?), moins j'avais envie de me lever. Et plus je ressassais quelques bricoles n'ayant aucune importance d'un point de vue intersidéral, mais considérablement importantes du point de vue de mon nombril. Qui est (tout comme le vôtre), un des innombrables centres de l'univers.
Je viens de finir un livre de Bernard Werber, Le sixième sommeil. Je ne le conseillerais pas vraiment mais je l'ai terminé quand même. Comme ça traite des rêves, forcément ça m'a intéressée, moi qui suis grande rêveuse devant l'éternel, et derrière mon oreiller. Et quand je lis des trucs sur les rêves, je me rappelle mieux de mes rêves. J'ai même un petit cahier et un bic à demeure dans mon plumard pour noter au réveil.
Un de mes fils adorés m'a souvent briefé sur les rêves lucides, qu'il rêve de faire (enfin je me comprends). Le rêve lucide, messieurs-dames, c'est un rêve que l'on fait tout en étant plus ou moins conscient qu'on n'est pas dans la réalité. Ce qui peut permettre de délirer un vieux coup sans aucun risque. Mais c'est énervant, parce que bien que nos rêves nous mettent le plus souvent dans des situations complètement extravagantes, nous ne sommes pas fichus de nous en rendre compte.
"Je participe à une émission de télé. On fait venir ma Maman, elle est dans son jeune temps : brune, belle et souriante. Elle est venue pour montrer ses seins, ce qu'elle fait en les dégageant de son corsage, un peu comme Margot pour donner la gougoutte à son chat. Je n'ai pas honte, je trouve ça plutôt joli" (rêvé le 26 juin 2006, alors que ma mère avait 82 étés). J'aurais quand même pu me douter que je rêvais non ?
A ski paraît (coucou Bruno, ça serait chouette qu'on refasse du ski ensemble), un moyen d'essayer de basculer dans un rêve lucide, c'est de regarder ses mains, ou un miroir, ou ses whatsapps, lorsqu'une situation vous paraît louche. A force de le faire dans la réalité, nous aurons peut-être l'idée de le faire dans un rêve, et il semble que ces petits gestes quotidiens ne soient pas possibles en rêve.
Hier, il m'est arrivé un truc extraordinaire : il s'était mis à pleuvoir, et pour une fois j'avais mon parapluie. Alors j'ai regardé mes mains, mais elles étaient là. Raté.
Je ne désespère pas d'y arriver. Mais finalement pour quoi faire ? Que ferais-je en rêve que je n'ose pas faire en vrai ? Ce sera peut-être mon prochain sujet, vous n'êtes pas sortis de l'auberge !
Postface - Ce matin, en plus de me lever tôt, j'avais plus ou moins décidé que la vie serait belle. La réalité ne m'a pas contredite.
Post-scriptum - Toutes les photos ont été prises en ce dernier jour d'août. Toutes (sauf la première) ont dérobé une part de l'âme de la plage de Viard.
commenter cet article …