20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:55


Il s'agit donc de sépultures.

Un dimanche de printemps comme on n'en rêve pas : grisaille, froid pénétrant, bruine.
Mais casse l'âne tienne (oui je sais), nous partons en expédition familiale restreinte (mon père, ma mère, mes frères zé mes soeurs, oh oh...). Non, Papa, Maman et ma soeur adorée, partons à Orvilliers.
Plusieurs objectifs des uns et des autres :
- revoir la maison de mes week-ends d'enfance, ça fait quelque chose comme 4 ans que je n'y suis pas allée, et comme vous ne le savez probablement pas, je suis assez portée sur le passé qui m'a construite,
- aller au cimetierre pour différentes raisons,
- déposer les bouteilles de verre dans les conteneurs de tri sélectif, judicieusement situés à proximité immédiate du cimetierre.

Nous faisons donc un stop à la maison.



C'est sans dessus-dessous. Une chouette morte gît dans l'entrée, elle s'est trouvée enfermée et a tout essayé pour se libérer. Son corps est désséché, elle ne sent pas mauvais, et nous la trouvons belle et émouvante. Tant pis si la boîte de papillons et le pot bleu ancien sont cassés. Nous la garderons en souvenir, et la mettrons au mur dans l'entrée. A l'étage, nous faisons une flambée, le froid est si pénétrant. Ambiance trouble, personne n'est venu de l'hiver et la maison nous dit qu'elle se sent abandonnée. Poussière, murs moisis. En nous tapant une petite bière rousse, nous faisons quelques plans pour remédier à cette décrépitude : programmation d'une journée de ménage et d'un coup de peinture.

Etape numéro 2, le cimetierre.
J'aime y aller, pour retrouver la famille. Il n'y a pas longtemps, les parents ont fait revenir Père Georges (père de Papa), Pépé et Mémé (parents de Maman) et Angèle je crois (mère de Lala, mère de Papa). Comme ça, Lala que nous avions enterrée toute seule en 1985 peut se taper la belote ou un petit wisky avec les autres.


Je vous l'ai dit, ils sont tous là.



Et puis c'est l'occasion de passer le bonjour à Ollivier (Michel Yves Marie), un quasi-tonton, et son fils Ollivier-Marc, un quasi frère ami d'enfance.


Et Marcel, si sympa. J'ai toujours le nounours bleu qu'il a offert à Ludo pour sa naissance.


Eh bien nous y voilà : la nouvelle pierre tombale des Pavis, elle nous plaît.

Dernière étape de la journée : un petit resto au golf (de mémoire : andouillette bien grillée). Et Jeanne qui nous appelle catastrophée : impossible d'avoir son train pour Grenoble, il n'y a pas de train de banlieue. Allez, on avale vite nos desserts et on va la chercher pour l'emmener gare de Lyon. Il y a quand même des rendez-vous à ne pas louper.

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