En résumant, on pourrait dire que c'est l'alter ego de Daniel Sempere, enfant puis jeune homme ayant vécu des heures sombres dans le Barcelone des années 40.
Ces personnages sont les héros du roman que je viens de vampiriser (livre démarré au mouillage de l'ilet Cabri, et poursuivi pendant un arrêt de travail consécutif à un léger surmenage, je ne dirais qu'une chose, vive les arrêts de travail).
C'est drôle (non ?) comme nous associons la lecture de certains livres à des épisodes de notre vie. J'avais démarré 'La firme' de John Sépuqui, roman pseudo-kafkaïen (tendance cafard mortel) à l'hôpital, en attendant que mon puisné veuille bien commencer à montrer le bout de son nez. Pas tenu plus de 100 pages. Après la naissance du sus-dit, et toujours à l'hôpital mais à l'étage du dessous, j'avais lu avec plaisir mon premier Grangé, 'Les rivières pourpres'. Fallait pas que les tétées durent trop longtemps, suspense sanguinolent oblige.
Bon alors le bouquin dont auquel je vous cause, s'appelle 'L'ombre du vent', offert par des amis d'amis.
D'aucuns diront que le vent ne peut pas faire d'ombre, pas plus que l'air du temps, ni le chant des oiseaux. Mais laissons les dire, et plongeons-nous dans cette histoire qui commence comme elle finit, une génération plus tard, au cimetière des livres oubliés.
Chose rare, j'ai réussi à freiner ma vitesse de lecture à la fin de l'ouvrage, pour rester un peu plus longtemps en compagnie des personnages du livre.
Donc Daniel le jeune, héros qui doit s'initier à la vie en quelque sorte. Elle démarrera vraiment (sa vie) autour d'une question : qui est Julian Carax, auteur de l'Ombre du vent ? Cette quête l'entraîne très loin, bien que toujours à Barcelone.
Je ne vous en dis pas plus (j'ai peur d'en être incapable). Je retiens une phrase 'On reste un peu vivant tant quelqu'un se rappelle de vous'.
L'auteur c'est Carlos Ruiz Zafon, et dommage, ses autres romans ne sont pas traduits en français.