23 février 2009
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Classique, j'achète quelques bouquins à la boutique de la presse de l'aéroport pour passer le temps entre Paris et Pointe-à-Pitre. Je ne résiste pas à l'appel de Tardi et Benaquista, et j'absorbe le truc comme une tablette de chocolat au lait, entre deux trous d'air (même pas vrai, c'était d'un calme).
Alors ça se lit comme une BD bien qu'il n'y ait que très peu de dessins.
C'est tellement dépouillé que parfois on croit que deux pages sont collées.
Le héros est tellement humain, fragile, ordinaire et satisfait de l'être.
Puis tellement explosé, touchant le fond, n'en remontant pas, dérivant, atteignant finalement des rivages possibles.
Puis reconstruisant par hasard ce qui pouvait l'être.
Enfin, sortant par le haut, en n'étant plus si pressé que la fin du monde arrive.
Prends-en de la graine bibiche.