2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 15:04

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Juvénile d'Iguana delicatissima dans un Gaïac - Cliché L. Malglaive

 

 

Après quelques années de relative tranquillité, les iguanes vont à nouveau être surveillés de près à Petite-Terre. Il s'agit d'une réserve naturelle constituée de deux îlots (150 hectares tout mouillés), à quelques kilomètres de la pointe Est de la Guadeloupe. Ces iguanes sont particuliers : on ne les trouve que dans les petites Antilles, dont la moitié à Petite-Terre. Pô croyab.

 

Avec notre association de naturalistes ex-baba cool pour certains, nous sommes allés "travailler" avec les gardes de la réserve, pour mettre en place une méthode de comptage qui si possible nous évite d'avoir à compter tout le monde (grosso modo, il y en a 10 000 selon le syndicat des iguanes, 5 000 selon la police). Pendant 4 jours, nous avons arpenté les sentiers tels des mohicans, patte de velours, jumelles au coin de l"oeil. Je vous passe les détails de la méthode, mais ça marche.

 

Pourquoi compter les iguanes ?

 

Parce que ce n'est pas plus bête qu'autre chose.

Parce qu'il n'y a pas de moutons à Petite-Terre.

Parce qu'on nous donne des pépettes pour le faire.

Parce que cette île est merveilleuse, pleine de bêtes dans l'air, dans l'eau, dans la végétation.

Et puis parce que le gestionnaire de la réserve veut savoir d'une année sur l'autre comment évoluent les populations en réponse aux cyclones, aux tempêtes, aux sécheresse, et comment faire en sorte que l'Iguane délicat continue encore longtemps à hanter les lieux.

 

 

Quelques morceaux choisis de ces 4 jours passés en bonne compagnie.

 

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Fin de vie pour ces agaves, floraison signifiant mort prochaine.

 

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 Trois compteurs hors pair, également bons conteurs (celui de droite a les yeux verts, no comment).

 

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Accouplement d'Anolis de la sous-espèce chrysops, qui ne vit que là - Cliché O. Lorvelec.

 

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Vieux pied de Gaïac, bois dont on faisait des poulies, et dont l'essence servait à soigner la syphillis. Un mystère autour de cet arbre, il ne se régénère pas sur l'île, bien que les graines soient capables de germer dans des pots.

 

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Une saline peut en cacher une autre. Ornithologue à l'affût.

 

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Une échasse blanche - Cliché L. Malglaive.

 

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Au rayon des bonnes surprises, un Goglu des prés en plumage nuptial (très rare), à proximité du phare - Cliché L. Malglaive.

 

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Hybride entre un Cabiaï et un iguane ?

 

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Pour finir, le plus petit de la bande, le Sphaerodactyle bizarre. Vous avez dit Sphaerodactyle ? Cliché L. Malglaive.

commentaires

C
<br /> quand je pense que je ne suis jamais allée sur petite-terre ! en même temps quand je lis ton article, ne faudrait-il pas interdire l'accès des ilets aux touristes afin de préserver toute cette<br /> faune ?<br /> <br /> <br />
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