Le bateau à voile, c'est un peu la machine à oublier. A peine l'orteil posé dans le carré, l'essentiel s'impose.
Ne pas perdre le nord. Si possible améliorer l'ordinaire en pêchant. Trouver un abri sûr pour la nuit. Festoyer chaque soir.
On se retrouve, petits animaux fragiles dans une nature liquide et aérienne.
Mon expérience en voile remonte à une vingtaine d'années, mais elle reste toute petite. Pas de marées ni de courants à calculer. Pas de froid qui s'ajoute aux autres difficultés. Navigation le plus souvent à vue, même si tout est bien calculé avant d'appareiller. Rarement des mers méchantes, même si la houle croisée dans les canaux a raison de bien des estomacs. Quand même souvent des grains un peu brutaux. Et des effets Venthurie pas piqués des hanetons quand on passe à proximité des reliefs.
Dernière expérience en date : 5 x 41 x 10 (jours x longueur en pieds du bateau x passagers)
Temps forts :
L'unique poisson ferré à la traîne mais perdu. Je dirais une petite dorade cauriphène.
Une séance de peinture à l'argile sur corps chez Ulric le potier. Encore plus impresionnant que les tatouages maoris non ? Version Anouk (our best singer).
Version Jade. Our best speaker.
Version Kim. The most reasonable people on the boat.
Version Swan. No comment.
Les deux cachalots à la pointe nord de la Dominique pendant qu'on prenait le 2ème riz (désolée, pas de photo).
Le mouillage urbain de Roseau (qui n'est autre que la capitale de la Dominique)...
La petite maison verte dans la montagne (c'est une maison verte, accrochée à la colline...).
Et la virée en ville avec les 4 mousquetaires.
Un grand merci à la régie (Angèle aux commandes avant le départ)...
... à François, skippeur de rien...
... à Super-Coco, un goût de paradis...
... à Jeff in blue, inlassable pauvre pêcheur...
... à Nat à la barre, et ça repart...
... et pis à moi.