Belle âme qui s'envole, Tillet, 25 septembre 2010.
Allez allez, il est dit je ne sais où que l'écriture peut être une thérapie.
Mais je ne suis pas malade.
Ou pas trop. Ou je l'ai pas fait exprès.
Comme Jacques Brel avec le chat.
C'est là que je réalise que ma vie a été une succession de chances et de bonheurs presque sans faille. Avec juste ce qu'il faut de difficultés pour apprécier le quotidien avec passion déraisonnable. La mécanique s'est un peu déréglée ces temps-ci, pas directement pour moi mais pour mes proches. Je n'ai pas encore réussi à pleurer vraiment sur la perte d'Abidji, je ne sais pas pourquoi.
Bon, j'étais à Versailles ya pa lontan, et je n'ai pas pu mempêcher de photographier les trottoirs sous toutes les coutures. C'est pas croyable ce que ça peut être beau quand on regarde de près. Vous n'échappez donc pas, mes chers compatriotes, à ces fragments d'asphalte.
Moi Tarzan, toi Jane.
Vent du matin ?
Egyptienne égarée sur le trottoir.
Sois pas triste, c'est pas gravats.
Ca passe et ça casse.
Possibilité d'une île et d'un volcan.
Automne absolu.