7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 01:20
Aussitôt dit, aussitôt fait

Il est de certains sujets plus sérieux que d'autres.

 

La personne que vous voyez sur cette photo n'est ni un moine tibétain, ni le petit cousin par alliance du Dalaï Lama.

 

C'est juste Phiphi, qui déguste la blanche de la brasserie de la Lézarde.

 

Aussitôt dit, aussitôt fait

C'était prémédité : après le bain dans la grosse mer à Tillet, j'emmène mes amis découvrir cette brasserie, sise 1 allée de Merwaert à Vernou. Premier choc, la vue. Jurassic park en 10 fois mieux. La vallée de la Lézarde est à nos pieds, il n'y a qu'à la cueillir (la prochaine fois).

 

Aussitôt dit, aussitôt fait

Comme je vous le dis.

 

 

Aussitôt dit, aussitôt faitAussitôt dit, aussitôt fait

Ici messieurs dames, on fabrique de la bière. Et les maîtres de ces lieux sont deux garçons charmants.

 

 

Aussitôt dit, aussitôt faitAussitôt dit, aussitôt fait

Je le dis, faisons marcher la production locale. Ce n'est pas de l'alcoolisme mais du développement durable !

7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 00:15
Les baroudeurs du Moule

Ou encore Les ambassadeurs du Lamentin. Les rapides de Saint-Louis. Voire même Les enfileurs de Petit-Canal. 

 

Il est permis de se demander où ils vont chercher tout ça. Et d'abord, qui sont-ils ?

 

Les clubs de boeufs tirants, naturellement.

Les baroudeurs du Moule

Les surfers n'avaient qu'à bien se tenir sur le spot de Salabouelle aujourd'hui. Des dizaines de magnifiques bovins avaient investi le site, idéal pour la compétition.

Les baroudeurs du Moule

La recette est simple. Prenez deux boeufs de belle taille (a vue de nez, plutôt des taureaux). Bichonnez-les de façon à ce qu'ils deviennent maousse costauds. Attelez-les à un cabrouet alourdi par une forte charge. Emportez avec vous un fouet pour stimuler les animaux, et quelques comparses que vous chargez de placer de belles cales en bois derrière les roues à chaque foi que les boeufs font une pause. 

 

Tout ça est très impressionnant. Leur force et leur beauté, bien que bovines, sont troublantes. Les meneurs de boeufs les encouragent avec des cris particuliers. La foule accompagne.

 

Et pendant ce temps, qui dure jusqu'au soir, on parle, on mange un bout et on boit.

Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
Les baroudeurs du Moule
16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 02:39
Zyam

Capoera ? Chorégraphie d'avant-garde ? Slalom géant mais tout plat ?

 

Mais qui sont et que font ces deux personnes ?

 

S'agit-il d'une mise en scène ? D'un décor créé de toutes pièces ? D'une photo truquée ?

 

Rien de tout cela.

 

Fin de journée, fin de semaine, et fin de la plantation d'ignames.

 

Rideau messieurs dames !

 

Et merci Christelle et Lévy.

 

 

3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 22:19
Rhapsody in blue

Comment vous dire ?

 

Infusion bleue.

 

Immersion.

Rhapsody in blue

Invitation sous-marine.

Rhapsody in blue

Fatigués par une heure de jeux, d'acouplements, de clics, ils se laissent descendre doucement sur le fond, en synchronisation.

 

Ferment les yeux, et dorment. 

 

Les clichés sont de Nelly et Aude.

Rhapsody in blue

Les voici sous un autre angle. Ils sont particuliers ces petits dauphins. Des Steno, pour Steno bredanensis.

 

Un récit de ce moment ici. 

Rhapsody in blue

De quoi trinquer la semaine suivante. A droite, Nelly, grande prêtresse des baleines et dauphins !

2 mai 2015 6 02 /05 /mai /2015 22:47
Sur le site de l'ancienne usine sucrière Darboussier, un mémorial est à peine fini de construire. L'arbre qui le toise est un Fromager.

Sur le site de l'ancienne usine sucrière Darboussier, un mémorial est à peine fini de construire. L'arbre qui le toise est un Fromager.

La vie c'est tout le temps des surprises.

 

Jamais comme on pensait, que ça se passe.

 

Pourquoi prévoir ? Je vous le demande.

 

Hier matin, premier mai. Je me rends dans notre belle sous-préfecture qu'est Pointe-à-Pitre. Pas du tout pour suivre les défilés politiques (qui ne seraient de toutes façons émaillés d'aucune poitrine dénudée, ni bien heureusement de discours frontistes).

 

Mais pour travailler sur le sujet du mois, celui des sargasses. J'ai ouï dire (non ?) que la Darse regorge de sargasses. La Darse c'est le port qui donne sur la Place de la Victoire. Alors ça pourrait faire des images intéressantes ? Et ça me permettrait aussi d'acheter une grosse darne de thon et quelques fruits et légumes.

 

Darne, darse, sargasses, ça tourne à l'obsession et j'entends déjà les sarcasmes.

Cette leçon vaut bien un fromager sans doute ?

Assez décevant, pas de quoi fouetter un poisson-chat. Je prends ma grosse tranche de thon, du citron, des cives, un corrossol et trois énormes maracujas.

Cette leçon vaut bien un fromager sans doute ?

Mais il ne faut pas blâmer une contrariété, j'ai appris ça il y a peu. Un coup de vent et l'instant devient magique. Des centaines de flocons blancs volètent alentour (sur la photo, il n'y en a que deux, je n'ai pas pu faire mieux).

 

De la neiiiiige ?

 

Que nenni.

Cette leçon vaut bien un fromager sans doute ?

Des graines de fromager, dont le petit flocon de coton blanc leur permet de se disperser, histoire de ne pas garder leurs futurs mômes trop près d'eux (pas de syndrome Tanguy chez les fromagers). Ceux-là ont atteri dans l'eau, et en l'occurence sur les sargasses (on y revient !).

Cette leçon vaut bien un fromager sans doute ?

Délicat, n'est-il pas ?

 

La boucle est donc bouclée, l'oeil averti pourra d'ailleurs remarquer que sur la première photo, celle du fromager, on aperçoit le vol duveteux... Ce qui m'a étonnée dans l'image du fromager devant le mémorial de l'esclavage, c'est que cet arbre a mauvaise réputation aux Antilles. Il est dit qu'à la nuit tombée, Volants et Soucougnans y rôdent. Les esclaves fugitifs auraient été parfois pendus aux fromagers, ce qui a forgé cet imaginaire.

 

Troublant. Mais il est vrai qu'un rien me trouble, tout comme cette petite flaque au marché de la Darse.

Cette leçon vaut bien un fromager sans doute ?
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 21:49
J'ai un coup de code-barre

Code-barre rime avec V de la victoire.

 

J'ai passé la journée à batailler. Avec heureusement Captain' Franciane à la barre.

 

Il s'agissait d'une opération de conception de la plus haute importance. Donner naissance à 175 étiquettes, destinées aux 175 variétés d'ignames que nous allons planter dans quelques jours.

 

Je vous passe les détails, l'accouchement a eu lieu dans la douleur, tout a merdé de A à Z.

 

Les forceps ont été nécessaires.

 

Nous étions au bout du rouleau (d'étiquettes). Nous nous gavions de chocolat belge pour booster nos neurones et trouver la solution.

 

Là où je suis un peu vexée, c'est que la solution fut trouvée alors que je m'étais éclipsée pour une escale technique.

 

Le croirez vous ? Le grain de sable qui grippait la machine n'était rien qu'un petit accent (un accent grave il est vrai). Le logiciel ne reconnaissait pas la base de données, parce que le mot "Espèce" était écrit sans accent.

 

Je pars le coeur plus léger affronter le treek-end du 1er mai, et les sargasses puantes qui font désormais notre bain quotidien. Et qui seront le sujet d'un prochain article, c'est promis, qui pourrait s'intituler "L'amère sargasse".

15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 00:29

P1000256.JPG

 

Vous savez, le cloud c'est cet espèce d'espace informatique ni spatial ni temporel.

 

C'est aussi plus simplement le nuage.

 

Ce matin il y avait très peu de nuages dans le ciel, malgré le passage hier matin d'une petite tempête, devenue cyclone, et baptisée Gonzalo. N'importe quoi, on n'a plus les jolis noms d'ouragans qu'on avait dans le temps. Soufrière dégagée, skyline légèrement brumeuse mais d'une pureté infinie.

 

Gonzalo est passé plus loin, et il a aspiré le mauvais temps. Sauf qu'en montant au taf this morning, il y avait tout de même un nuage bizarre dans le ciel.

 

Ayant acquis tout récemment un nappareil-foto, je me suis donc garée pour tenter de capter cet instant. Ca m'a pris un moment pour trouver un angle acceptable, et le nuage s'est un peu transformé. Un peu perdu de son allure de soucoupe volante. Mais beau quand même, alors je vous en fais cadeau.

21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 00:30

img273.jpg

 

Cabane de pêcheur, forêt sèche de Morphy. C'est d'ailleurs le tout début de la saison des quénettes (rien à voir avec le sujet).

 

En dessinant ce petit édifice de tôles cet après-midi, je tournais le dos à la mer des Caraïbes. Sacrilège.

Or dans ma mer des Caraïbes, habite depuis peu (2010 ?) un poisson qui s'appelle le poisson-lion.

 

Très embêtant le poisson-lion. Il prend la place des autres (poissons) en les bouffant. Heureusement comme dit quelqu'un que j'aime bien, il ne sait pas bien nager. Ce n'est donc pas grâce à ses capacités de déplacement qu'il s'est répandu comme une traînée de poudre, mais parce qu'il fait beaucoup de bébés. Chacun sa technique.

 

Ce qui est casse-pied également, c'est qu'il est équipé d'épines pleines de venin. Et qu'il vaut mieux filer dare-dare (!) à l'hôpital si d'aventure on se fait piquer.

 

Mais.

 

Parce qu'il y a toujours un mais dans un récit.

 

Mais le poisson-lion a une chair délicieuse.

C'est une infomation de première main. J'ai cuisiné ce soir mes premiers poissons-lions. Tout simplement, les filets revenus peu de temps à l'huille d'olive, un chouia de citron, sel, poivre. Accompagnés de patate douces vapeur au gingembre.

 

Moralité de l'histoire : à toute chose, malheur est bon.

15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 15:24

Horrible-angoisse.jpg

** Dessin de Fabrice Backes

 

 

Quatre heures du matin. Le téléphone sonne. Par chance je ne dors pas, décalage aidant.

C'est Rémi, qui est sorti voir ses amis hier soir. 

 

Lui (voix d'outre-tombe) - "Allo Maman c'est Rémi".

Moi - "Qu'est-ce keu nia, ça va doudou ?".

Lui - "Non, ça va pas".

 

Evidemment, j'imagine tout de suite le pire, telle une mère à peu près normalement constituée. Il n'est pas mort puisqu'il me parle, mais peut-être que ça ne saurait tarder.

 

Lui - "Tu pourrais m'apporter de l'eau, je suis malade".

 

Ouf, c'est juste qu'il a chopé le chik, et qu'il n'a pas la force de sortir de son lit. Hier soir en effet, il se plaignait de légères douleurs aux épaules. Et vlan, ça n'a pas traîné. Bon, comme ça c'est fait !

 

A vue de nez, il est le 59 999ème sur la liste. A qui le tour ?

 

 

** : trouvé ce dessin en tapant "Horrible angoisse" sur Google images.

Il s'agit d'une illustration d'un livre de Ludovic HuartLa monstrueuse histoire d'un petit garçon moche et d'une petite fille vraiment très laide. A ce qu'il paraît, "un conte moderne où les angoisses, les rêves, les cauchemars prennent vie sous des apparences singulières, montrant la peur sous son visage le plus noir". 

25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 23:08

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Ce garçon est mon dernier né. Malgré des allures de fou volant, c'est un poète.

 

Ce matin, il est venu me réveiller avec sur un plateau :

- un bol de lait à la vanille.

- du fromage blanc au sirop de batterie.

- du jus de maracuja.

- des bougies et du papier d'Arménie pour embaumer.

- une fleur avec autour un poème en slam. Que je ne retranscris pas ici, c'est très personnel.

 

Régime peu équilibré j'en conviens.

 

Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour avoir des enfants aussi merveilleux ?

 

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