25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 21:32

Au terme des 24 jours, nous étions à l'affut.

 

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Captain Jimmy a viré au large, derrière l'îlet Fortune.

 

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Ouii, c'est lui dans les palmes du cocotier.

 

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Mais si mon cher, je te dis que c'est lui.

 

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Un peu plus tard à la darse de Pointe-à-Pitre. La ligne est passée !! Le convoi arrive à toute petite vitesse. Virgules de toutes les couleurs, allégresse dans le coeur des supporters.

 

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Quelques discours plus loin, les hôtesses s'en donnent à coeur joie pour féliciter l'enfant du pays. "Pourquoi tout ce monde pour moi ? je n'ai pas gagné".

 

 

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Pas sage, Jimmy passe les barrières de sécurité, et vient se mêler à nous pour un carnaval inédit.

 

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24 jours seul en mer, de la pétole, des coups de tabac, le spi perdu... Et un beau 40 pieds rentré intact pour le club, qui va donner envie à beaucoup de partir sur l'eau.

 

Woulo à mon chouchou.

14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 21:42

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Oui, la cour dort parfois. Mais elle a quand même fait son job ces 10 et 12 novembre. L'huissier a pris sommeil.

Extraits, simplement pour ne pas oublier. 

 

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"Je dormais dans mon lit. J'ai entendu une voiture, comme un accident. J'ai repris sommeil. On veut mettre du poison et on vole chez moi. Le bruit du téléphone m'a fait sursauter, j'ai fait un geste comme ça de la jambe, et il m'a coupé avec un bistouri. Il croyait que j'étais à l'hôpital. Le syrien lui avait vendu une boîte de couteaux et il en a utilisé un."

 

"Il n'y avait pas de sang car j'avais mis un plastique sous ma jambe. Et j'ai brûlé le plastique. Je suis sorti prendre une feuille de bananier pour me panser la jambe".

 

"Il y avait une lumière qui me faisait mal aux yeux. Mais j'ai pu voir ses dents, j'ai eu peur et je l'ai frappé à l'épaule. Mais ce n'est pas moi qui ai donné tous les coups, seulement un ou deux. Quand je l'ai tiré hors de la maison, il s'est tourné en lézard et j'ai frappé le lézard. Je vous dis la vérité. Il avait un revolver. Lorsqu'il est transformé en volant, il a tourné et s'est coincé la chemise."

 

"Cétait fermé chez moi, mais il a la même serrure et il est rentré comme ça".

 

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"Monsieur Téplier,  essayez de répondre aux questions. J'essaye de vous trouver des côtés sympathiques, mais je n'y arrive pas".

 

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Elle a relaté les faits exposés en première instance. Puis elle a eu du mal à garder son sérieux en écoutant les allégations de Téplier et sa façon de vociférer.

 

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Mais forcément, ça n'a pas fait rire Elise. Depuis presque 5 ans, elle essaye d'imaginer ce qui a pu se passer.

 

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Cette "jurette" était très concentrée, au point de s'endormir à plusieurs reprises. 

 

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Notre avocate.

 

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Chemise rose pâle. Le psy explique que Téplier a une tendance paranoïaque, n'est pas psychotique, ni sujet à un délire permanent de persécution. Il est frustre, solitaire, plongé dans ses idées de persécution teintées de magie et de religion. Il est passé à l'acte sous le coup de la colère mais avait conscience de l'interdit.

 

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"... pariétale postérieure profonde... cranienne... dure-mère... post-traumatique..." Ca a pris 20 bonnes minutes.

 

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Difficile à entendre pour Elise.

 

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Chacun écoute le "récit de flagrance" du gendarme Portella, en visio-conférence.

 

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Puis, c'est le temps des plaidoieries.

 

Après l'avocate de la partie civile, c'est au tour d'un homme plutôt extraordianire.

Il ressemble à un hobbit, de petite taille, le teint doré des Saintois, une intelligence palpable, et une éloquence que c'est rien de le dire.

Un vrai comédien. Les pauses là où il faut. Les effets de manche. La véhémence auprès des jurés : "A la question avait-il l'intention de tuer ? Vous répondrez OUI". La perspicacité pour remettre en ordre une histoire étayée par très peu de faits. Et le coup de génie pour montrer que Daniel n'était pas rentré chez Téplier, il cite une phrase de ce dernier, trouvée au milieu du dossier qui fait bien 30 cm d'épaisseur : "Je l'ai frappé à l'intérieur pour qu'il ne puisse pas dire que je l'ai frappé à l'extérieur". Téplier avait donc bien compris qu'il devait prétendre que Daniel avait pénétré dans sa case, et qu'il était donc en état de légitime défense.

 

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Dernier acte.

L'avocat de la défense va parler pendant plus d'une heure. Finalement très habilement. Plaide à nouveau la légitime défense. Soutient que son client n'a dû porter qu'un ou deux coups de sabre. Daniel se sera fait les 15 autres en tombant dans l'escalier... Comme il y a deux ans, il demande l'acquittement.

 

Après seulement une heure et demie de délibérations, le Président prononce la sentance d'une voix qu'on entend à peine. Nous retenons notre souffle. Téplier a donné les coups avec intention de donner la mort. Il n'était pas en état de légitime défense. Il est condamné à 15 ans de réclusion.

 

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Ca y est. Nous pouvons relever la tête. Et faire une bon dieu de fête.

7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 21:09

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Le calme avant la tempête avant le calme avant le cyclone etc...

 

Saison chargée en cyclones s'il en fut. Météorologiques mais pas seulement.

Correspondance à mon père.

 

La lézarde, le 7 septembre 2010

 

Cher Papa,

 

Mais que se passe-t-il ?? Deux lettres en moins d’une semaine, ça commence à bien faire ! Comme si tu avais le loisir de lire toute cette correspondance, qui plus est d’un intérêt douteux.

 

Mais que veux-tu, il n’est pas facile d’avoir des choses passionnantes à relater à chaque fois.

 

Je vais quand même t’en raconter une bien bonne, si on peut dire.

 

Alors figure-toi qu’il y a un peu plus d’une semaine, un dimanche, la météo annonçait que le cyclone Earl arrivait, et qu’il y aurait une belle houle du côté de Sainte-Rose. Comme un seul homme, nous voilà partis pour regarder la mer à Cluny. Ca commençait à bien se lever.

 

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Au retour, la pluie tombait tout à fait sérieusement, causant de malencontreuses grosses flaques dans les parties creuses de la route.

 

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Et ce qui devait arriver arriva : la panne ! Moteur noyé ! Ne nous démontant pas pour autant, et aidé par de nombreux badauds, nous poussâmes la voiture sur le bas-côté pour aviser. Rien à faire, elle ne voulait pas redémarrer, la nuit commençait à tomber et la pluie redoublait.

 

Notre infortune n’était pourtant pas totale, puisque nous avions des vivres pour passer la nuit : une bouteille d’eau et un paquet de biscuits pour 5, que demande de plus ?

 

Là où les choses ont commencé à se gâter, c’est quand mon cher et tendre époux a claqué la portière sur un appendice qui traînait par là par le plus grand des hasards : le pouce gauche de Swan. « Aïe aïe aïe » fit l’intéressé. « Ouh la la » fit la Maman. Il fallait faire quelque chose, le petit bout de doigt était quand même un peu amoché, et des soins s’avéraient manifestement nécessaires.

 

Or donc, je sortis de la voiture sous la pluie battante, armée en tout et pour tout d’un short, d’un débardeur moulant sans soutien-gorge, d’un téléphone portable et d’une serviette éponge joliment enroulée autour de moi pour limiter un peu les dégâts. Las, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, j’avais l’air d’une grosse éponge détrempée, levant pathétiquement le bras pour arrêter un véhicule.

 

Les dits véhicules ne s'arrêtaient pas, ayant le même souci que nous : vite rentre à la maison  avant que les routes ne soient totalement inondées. Mais c’était sans compter sur la providence, qui passait par là, et prit la forme d’un 4 x 4 bleu. électrique. Un monsieur et sa maman, d’une gentillesse extrême, se sont déroutés pour nous emmener aux urgences, dans un délai très raisonnable compte tenu des conditions météo.

 

Notre arrivée fut très remarquée à la clinique : la maman trempée et grelottante, l’enfant pieds nus et en caleçon.

 

Mais les gens sont gentils, nous ont réconfortés et réchauffés, ont soigné le doigt qui n’est pas cassé et ne nécessitera qu’une semaine d’attelle.

 

Entretemps, le reste de la famille s’est fait remorquer. Puis véhiculer par des amis, qui nous ont également récupérés à la clinique.

 

Voilà. Tu ne dois pas être bien fier de ta fille, cette écervelée qui part à l’aventure sans soutien-gorge et sans papiers !! A ma décharge, je peux dire que j’avais quand même mis une culotte ce qui n’est déjà pas mal.

 

Bien mon petit Papa, la prochaine lettre te contera des événements plus raisonnables, je te le promets. Mais sans doute moins palpitants, on n’a rien sans rien !!

 

Ta dévouée,

 

D.  (je garde l'anonymat, on ne sait jamais).

 

22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 21:49

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C'était une de ces journées entre deux. Rien qui aille vraiment de travers. Des trombes d'eau au petit matin qui vous font douter de tout. Un peu coincés à la maison par la dengue du petit. Les grands qui ne veulent pas décoller de chez eux.

 

Qu'à celà ne tienne, je prends ma besace à dessin,  j'enfourche mon vélo et je ne vais pas bien loin. Le petit chemin du côté de chez Georges, et je m'arrête à la rivière. Sans y croire vraiment, je sors mon carnet à croquis, inspirée par les grosses feuilles de ciguine. De proche en proche, tout le paysage y passe, assez rageusement gribouillé au feutre noir, sans souci du résultat. Il y a un arbre et une rivière, des berges rouges et une végétation très en désordre, indessinable. Pas mal d'eau dans la rivière, encore un peu laiteuse à cause des fortes pluies de cette nuit.

 

Finalement mes gribouillis s'en sortent plutôt bien, et je décide de leur mettre en peu de couleur, malgré la mauvaise qualité du papier. Je ne mets pas trop d'eau dans mon pinceau, comme ça on devrait arriver à quelque chose.

 

Mon oeil gauche relaie un signal à mon cerveau : "Oiseau en vue, jette un oeil stp". En deuxième analyse, tous les voyants sont au rouge : "C'est un martin-pêcheur, pas un geste !!!". Le Martin-pêcheur (à ventre roux) est très rare, probablement moins d'une quarantaine de couples en Guadeloupe. Son petit nom c'est le Cra cra, à cause de son cri. Il n'a pas été revu sur la Lézarde malgré une prospection menée l'an passé.

 

Vous comprenez mieux mon émoi (et moi et moi et moi). Par chance, j'étais assise par terre, assez bien camouflée par de grandes herbes. Le Martin, ou plutôt la Martine (elle avait son petit collier blanc, typiquement féminin) est venue se poser, je vous le donne en 1 000, sur un arbre à guère plus de 5 mètres de moi. Pendant 5 bonnes minutes, je l'ai reluquée, elle partageait l'arbre avec un pipirit sans problème de cohabitation. Elle a stationné quelques minutes sur une branche en surplomb de la rivière, à quelques 3mètres de haut.

 

Je reprends ma respiration, quand soudain le gros oiseau se laisse tomber bec le premier dans l'onde. Il en sort un drôle de poisson très allongé, qu'il perd aussitôt. Puis s'envole vers l'amont, je ne le reverrais plus.

 

Au retour, une lune presque pleine sur fond de ciel bleu pâle.

7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 00:07

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Qu'est-ce qui rugit et gronde ?

Qu'est ce qui emporte régulièrement un ou deux passants ?

Qu'est ce qui vous épouvante lorsque vous la regardez en face ?

 

La Tigresse du Bengale ? La Lionne mangeuse d'hommes ?

 

Que nenni. Bien pis.  

 

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La rivière en crue.

 

Qui charrie comme si de rien n'était des arbres comme des fétus de paille (à ce propos, de quoi d'autre peut être un fétu ? Et qu'est-ce qu'un fétu ?).

Qui rabote sans pitié les berges, laissant terre rouge à nu ?

Qui noye les vaches au piquet et emplit de boue les maisons trop proches ?

 

Qui envahit les nids de Martins-pêcheurs creusés à même les rives ?

 

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Toujours elle.

 

Qui vous fascine et vous attire ?

Qui vous remet en bonne place dans la mince pellicule vivante qui borde la planète (pas si nette) Terre ?

 

La 'Grande Rivière à Goyaves'. Elle est sortie de son lit à plusieurs reprises ces deux dernières semaines, comme elle ne l'avait pas fait depuis des années. Un tiers de mètre de pluie (presque la moitié de ce qui tombe chaque année à Paris) a débaroulé en un jour sur le bassin versant, s'est accumulés au détour des pentes, a formé des vagues et déblayé des roches énormes. 

 

Rien qu'une somme de gouttes d'eau.

 

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Pour finir dans le bouillon ! (jusqu'à la prochaine fois). Les photos sont de Philippe Feldmann, sauf celle du lion de la MGM.

2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 17:17

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Liesse à Kourou après la victoire du Brésil. La photo est de Roland.

 

Qui lundi rit pleure vendredi.

27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 22:24

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Qu'est-ce donc ? Une tache rouge à la surface de Jupiter.

Mais qui ressemble à la tache rouge que j'ai sur la face postérieure de ma cuisse.

 

En passant à table l'autre soir, j'ai ressenti en m'asseyant un picotis caractéristique. Un petit scolopendre s'était mis en embuscade dans la paille de ma chaise, et en guise d'accueil m'a injecté une dose, certes peu volumineuse, mais néanmoins assez douloureuse de venin. Argh !

 

Dans ces cas-là, j'ai une technique infaillible que m'ont enseignée de vieux sorciers haïtiens (enfin ils auraient pu) : il faut très rapidement détruire le venin avec une source de chaleur. Ca marche très bien. Habituellement, j'allume une bougie et je fais couler la cire sur la piqûre. Mais vous comprendrez bien qu'à l'arrière de la cuisse, c'est pas fastoche. J'ai donc innové et ai mis ma petite cuiller à chauffer sur le gaz. Puis ai appliqué ladite cuiller sur ma peau.

 

Ca a très bien marché. Je ne sens plus du tout la piqure. Par contre je sens très bien la brûlure.

 

Je vais peut-être arrêter d'innover.

21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 18:32

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Autant vous le dire tout de suite, je suis d'une humeur de chien. C'est même bien pire que ça. Je ressens un profond dégoût. J'ai une boule dans la gorge. Une espèce de poison s'instille et s'installe dans mon coeur. Au point où j'en suis, j'ai envie d'appeler ma mère et pleurer doucement dans son giron.

Il est normal que ce blog serve aussi à ça, à recueillir mon fiel, et pas seulement le miel de mes fantaisies.

 

Je ne pouvais pas appeler mon chéri, il est à 7 000 kilomètres.

Je n'allais pas appeler mon fils, il est déjà colère qu'on n'ait pas repris l'abonnement à Canal Plus (il va rater la finale de la coupe machin chose demain).

J'aurais pu appeler ma soeur mais comme elle est vachement heureuse ne ce moment, ça aurait été bête de la refroidir.

 

Alors je m'adresse à qui veut m'entendre.

 

FAIT CHIER L'AUT CON

 

Ah, ça va déjà un peu mieux (mais j'ai  pris il y a cinq minutes deux petites pilules rouges d'Euphytose).

 

Savoir pourquoi il me fait chier n'a que peu d'intérêt. Quand même il me fait chier depuis longtemps. J'ai décidé à plusieurs reprises de ne plus entretenir aucune relation avec lui. Son agressivité envers moi est très forte, et il finit par me faire douter. Ce n'est pas sexuel, c'est plutôt idéologique.

 

Bon, je vais essayer de penser à autre chose. En plus j'ai des tas de sujets en retard : les chutes du Niagara, les flics qui nous arrêtent sur une autoroute du New Jersey, les comptages d'iguanes à Petite-Terre. Tout plein je vous dis.

30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 16:50

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Il m'est arrivé quelque chose d'incroyable ce matin. Après avoir participé à une réunion visant à favoriser le dialogue autour du projet de réintroduction des lamantins dans le grand Cul-de-sac marin (rassurez-vous, là n'est pas le sujet), et voulant profiter de mon déplacement en voiture pour limiter mon empreinte écologique (atchoum), j'ai poussé jusqu'à la mairie des Abymes.

 

Les Abymes mais pourquoi ? Parce que mes enfants y sont nés, par conséquent c'est là que je dois m'adresser pour obtenir des papiers d'état-civil.

 

Je m'étais préparée psychologiquement. Quelques minutes de respiration abdominale avant de pénétrer sur les lieux, trois bouquins dans mon sac pour patienter, et un gros sandwich au cas où. Première étape : trouver le distributeur de tickets verts. Le numéro 61 m'est attribué. Deuxième étape, trouver une place assise. Je m'installe du mieux que je peux. Je photographie un joli vieux couple plein de couleurs.

 

Et c'est là que l'incroyable se produisit. Après seulement 4 minutes d'attente, un monsieur derrière un guichet m'appela, tapota 12 secondes sur sa machine, et sortit de son imprimante 6 feuillets correspondant à mon attente. Il les fit passer à sa voisine, en me demandant de me rassoir. Ce que je fis, en échangeant quelques banalités sympathiques avec ma voisine. Dénouement absolument inattendu, quelques minutes plus tard, une fonctionnaire avenante me signa, tamponna, contre-tamponna les 6 feuillets, avec le sourire. Et ne me demanda pas de repasser un autre jour pour les récupérer.

 

Je reste totalement athée, mais je commence à croire en l'administration.

26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 18:19

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Paradise, un lieu-dit en Basse-Terre, pas loin des chutes du Carbet.

 

Après environ 8 516 jours passés ici (valeur non corrigée des variations saisonnières), je ne connaissais pas ce morceau de paradis.

 

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Mode d'emploi. Vous mettez dans votre voiture des garçons qui le veulent bien, et votre fille cachée Abidji. Cap sur Saint-Sauveur, route de l'Habituée, arrêt dans le virage après Grand-Etang. Quinze minutes de marche dans le lit de la rivière, sens Paris-Soufrière. Attention aux pierres glissantes, ça fait très très mal au tibia gauche.

 

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Terminus : deux bassins chauds (l'un à 37, l'autre à 39, dixit mon thermomètre intégré), un bassin froid sous une coulisse. Possibilité d'alterner le chaud et le froid. De rêvasser sous les frondaisons. D'être un corps heureux.

 

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Et à la redescente sur terre, de se taper un bon petit jus local préparé par le rasta du coin.