4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 21:57
Vaut mieux en finir quand ça traîne,
y'a d'la gangrène dans mes souvenirs...

Dernière partie, la demi-journée grapillée à me ballader.
Partie à pied de l'hôtel, fermement décidée à trouver la mer (qui n'est pas loin, je la vois de ma chambre).
Bêtement, je suis le panneau "Plages", et je marche, je marche, la route est large. C'est l'heure de la sortie des collèges (13 heures), ils sont à pied, en vélo. Une heure plus tard, mes mollets fatiguent un peu et je hèle deux cyclistes qui m'indiquent que non par là, la mer est loin. Si je veux bien marcher encore une petite heure dans l'autre sens, je devrais y arriver. Bon, je repars.

Chance, une camionette s'arrête, c'est le gars de la chambre d'agriculture qui me cherchait, du coup il me dépose près du littoral en me disant que de toutes faàçon il ya de la mangrove partout et qu'on ne peut pas accéder à la mer. En effet, il y a des cycles d'environ 10 ans ou le sable va et vient, charié par les fleuves d'Amazonie. En ce moment, pas de plage à Cayenne donc.

Mais je persévère, et trouve un sentier aménagé par le Conservatoire du littoral, qui passe en forêt et longe la mer. Quand même ! 

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Alors là, des serpents, des jaguars, des caïmans (dans mes rêves)

Eh eh, je finis pas arriver au bord de l'eau, regardez comme c'est beau.

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Végétal...

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Animal...

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Minéral...

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Minimal...

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Numéral ? 

Ah non là je suis revenue à Cayenne pour le tiercé.

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Ouais, j'ai gagné dans le désordre...
2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 16:08

La Guyane c'est très grand, mais les surfaces dédiées aux cultures sont assez restreintes, avec des conditions détestables : le climat favorise les maladies des plantes, et les sols sont très peu fertiles. Pas drôle. Alors bonjour le prix des fruits et légumes au marché.

Mais parlons des systèmes de culture.

La monoculture intensive de riz, sur quelques milliers d'hectares, ne concerne que quelques producteurs, et est dédiée à l'exportation. Ca se passe dans l'Est, du côté de Mana (là ou les tortues-luth viennent pondre).

Les systèmes maraîchers et vivriers intensifs, pratiqués par les Hmongs à Cacao/Régina (à l'intérieur dans l'Est) et à Ja-vouey (dans l'Ouest). Les Hmongs sont des réfugiés du Laos, à qui des terres ont été données dans les annés 70. Ils ont su travailler dur et produire de façon assez intensive, c'est-à-dire en utilisant beaucoup de pesticides et d'engrais. Gros problèmes donc de santé et d'environnement. Mais ces familles ont des revenus relativement importants en vendant leurs produits sur les marchés de Cayenne et de Saint-Laurent du Maroni.

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Cultivateurs Hmongs à Javouey

Les systèmes de culture sur abattis. 
De quoi diable s'agit-il ? 
Depuis 4 siècles, une tradition perdure dans les zones de lisières forestières, aussi appelées fronts pionniers. Il s’agit de couper la forêt sur une surface de l’ordre d’un hectare, de laisser sécher jusqu’en fin de saison sèche (décembre), puis de mettre le feu. Est ensuite pratiquée la culture dite sur brûlis : manioc principalement, mais aussi du maïs, des patates douces, un peu d’ignames, de bananiers, d’ananas… Traditionnellement, ces agriculteurs construisent un habitat sommaire sur la zone défrichée, qu’ils exploitent pendant environ 3 ans avant d’aller défricher plus loin, le sol ayant perdu sa fertilité. Les arbres coupés ne sont quasiment pas exploités, du fait de la difficulté de trier les essences et organiser leur transport. En gérant les rotations, en revenant sur les mêmes parcelles 10 ou 15 ans plus tard, il est possible d'avoir un système durable. Mais les conditions de travail sont très pénibles : imaginez-vous couper la forêt avec une simple tronçonneuse, y mettre le feu, déblayer, installer votre cabane sur place pour y vivre. Ces systèmes se rencontrent dans l'Ouest le long du fleuve Maroni, et sur le littoral. Les producteurs sont des Bushi Nengue (noirs descendants d'esclaves), des Amérindiens, des Haïtiens, et depuis 1986 des réfugiés du Surinam. Ce système très particulier concerne près de 70% des cultivateurs de Guyane.


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Abris de cultivateurs sur abattis

Et le manioc dans tout ça ? Le manioc est la plante traditionnellement la plus consommée en Guyane (et en Amazonie en général), sous une forme transformée, le kwac. Le kwac est une farine de manioc pré-cuite, qui se conserve facilement et longtemps, et qui est utilisée telle quelle pour accompagner tous les plats en sauce. La fabrication traditionnelle de kwac étant laborieuse et pénible (fumées, vapeurs d’acide cyanhydrique), une unité collective a été installée à Bellevue, un village Amérindien. La platine traditionnelle co-existe avec un mélangeur-cuiseur automatique. Le processus est assez élaboré : on épluche, broie, presse (et recueille "l’eau de manioc", utilisée comme insecticide contre la fourmi-manioc), tamise, puis enfin on cuit sur la platine. A Sinnamary, la famille Bureau prépare le kwac de façon traditionnelle.

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C'est mercredi, les petits enfants s’activent au pressage...

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le tonton tamise...


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et la grand-mère est à la platine.

Ce jour-là, la famille faisait un essai pour produire une innovation : un kwac au curry. 


Voilà, le tour d'horizon sur l'agriculture guyanaise est terminé (je vous ai épargné les sytèmes d'élevage). Ca fait une riche palette de pratiques et de populations non ?

1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 19:28
Premier épisode d'une virée de 3 jours.

J'étais officiellement missionnée pour participer à une réunion sur les cultures tropicales et amazoniennes, destinée à aider les agriculteurs guyanais à  produire mieux pour gagner pas moins.
Me voilà donc à Cayenne, un genre de Pointe-à-Pitre en plus petit, plus calme et plus joli. A Cayenne, on dénombre quelques dizaines de bazars chinois, ce qui m'a permis d'acheter un pébroc, c'est le début de la saison des pluies. Je baguenaude en sortant de ma réunion au déclin du jour, et comme j'ai bu une petite bière à jeûn, je suis très inspirée pour prendre des photos, le spectacle est partout.


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Bientôt la Saint-Valentin ?

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Gratouillis


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Carnaval approche


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N'aie pas peur petit frère


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San Fransisco en plus pastel

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Tôle et bois

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Multi-services

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Pas vu les pyramides

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On va à la CAF et après à la Sécu


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Allez l'entracte (j'en ai des dizaines comme ça, vous allez vous lasser).


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Une dernière, pas pu m'en empêcher

Prochain post (c'est comme ça qu'on dit à ski paraît) : je vous cause de l'agriculture en Guyane, presque sans illustrations. Pour voir si vous êtes réveillés, je sollicite de nombreux commentaires : alors, qui cultive quoi en Guyane, et comment ?

14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 01:39

  
Même les aiguilles d'épicéa et les feuilles de hêtre elles descendent

Quelle chanceuse je fais, je me suis offert un petit séjour à Chamonix, à l'occasion d'une journée de travail (qui plus est fort agréable) à Paris. Il y a des fois comme ça où tout va bien, que fait la police ?

Déjà Chamonix c'est joli, 
et en plus la-bas, 
il y a des filles et des gars, 
plutôt du genre sympa
,
qui m'accueillent à chaque fois...


Cette fois-ci, j'ai :
- appris comment faire des sons graves ou aigus sur un cor de chasse (en théorie seulement)
- fait des mouvements de yoga d'un type particulier (et j'ai l'épaule niquée) 
- pris le bain avec Jade (30 minutes de chache ininterrompue)
- mangé des litres de moules (jusqu'à présent tout va bien)
- expérimenté la descente en sous-bois et en raquettes (no comment)

Autant dire que tout ça c'est de l'aventure humaine où je ne m'y connais pas.


Là on mange des biscuits au sésame, ça fera le repas du midi.


A la descente, coup d'oeil sur des essentes.

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Chaussez vos lunettes, il s'agit des éditions successives du concours de l'âne (parfois bâté). L'an prochain, je m'inscris.


Les Bossons, surs de leur charme glacial.

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L'Aiguille du Midi, le Crocodile et le Fou

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Vous n'en avez pas marre ?

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Allez, rideau...

P1020870.JPG                              Tout le monde se concentre, on va y arriver...

5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 16:33
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Salut les gars, c'est Kim. Je suis avec Claudie au chalet. Hier, Je suis allée chercher Claudie à la gare. Maman était en retard, alors elle a pris le rond-point à toute vitesse. J'étais verte de peur, et Claudie elle était bleue de froid.


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Cet après-midi, on est allées se ballader dans la neige. Demain, pas de bol, je vais à l'école, pendant que Claudie et Maman iront faire une rando en raquettes. C'est pô juste !
25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 19:30
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Je voulais évoquer la vie politique, car nous sommes arrivés juste avant les élections. Il s'agit d'un régime parlementaire, avec un premier ministre chef du parti majoritaire, et un président juste pour faire joli.

P1020621.JPG Votez PNM, le People National Movement

Une fleur de balisier comme bannière. C'est le parti en place, majoritaire, surout soutenu par les populations noires. Leurs meetings décoiffent, en musique. On ne boit pas que Coca dans leur PC de campagne.

 Et même jusqu'à Pointe-à-Pierre, fief Indien des opposants, le PNM arbore ses couleurs sur le vieux pont de fer.


Dans cette région Sud, la population est en majorité Indienne, issue de l'émigration qui a suivi l'abolition de l'esclavage. Comme aux Antilles françaises, des milliers d'indiens sont venus travailler dans les plantations de canne à sucre, avec un statut guère plus enviable que celui des escalves.

P1020654.JPG Leurs partis sont l'UNC (United National Congress) et le COP (Congress Of People), issu d'une cission en 2006 d'avec l'UNC.

Au passage, je vous montre quelques frimousses et coutumes indiennes, du côté de Chicken Point, là où nous tournâmes quelques temps à la recherche de la fameuse fabrique de céramiques.

 Sortie de l'école, l'uniforme est de mise

P1020656.JPG Kès ta twa ?

P1020693.JPG Les drapeaux, omniprésents objetsde culte

Pour en revenir aux élections, les deux blocs se sont violemment affrontés, parfois plus que verbalement. Le COP reprochant au parti en place de ne pas proposer d'alternative pour l'après-pétrole, le PNM reprochant aux politiques indiens en général d'être des voleurs, rien que ça. Il semble qu'après une prise de pouvoir par les Indiens, le premier ministre aurait détourné énormément d'argent et tué au passage un empêcheur de tourner en rond. 

Résultat des courses, que nous avons appris après notre retour : le PNM l'a emporté, avec 26 sièges sur 41. Patrick Manning reste en place, et souhaite instaurer un régime présidentiel.
24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 20:56

Après les bêtes et les cailloux, la vie urbaine.

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Par ordre d'importance, 3 villes : Port-of-Spain dans le corridor Est-Ouest, sous la chaîne de montagnes, San Fernando plus au Sud (installations pétrolières, forages off-shore), et Arima dans les contreforts montagneux.
Pour le reste, peu d'agglomérations, mais plutôt de l'habitat linéaire.
Il y a de l'argent dans ce pays (sans doute plus pour très longtemps, les réserves de pétrole devraient être épuisées d'ici une douzaine d'années), alors il y a un réseau routier à peu près correct, excepté la signalisation. Ca a d'ailleurs provoqué un certain nombre de disputes lors de nos trajets. Extraits choisis :

Mais où on est ? 
Arrête-toi, je vais me renseigner. 
Ca va pas Maman, on est dans le ghetto. 
C'est malin, t'as loupé la sortie. 
Te fâche pas Maman, on va prendre la suivante.
Oh on laisse tomber le resto, on n'a qu'à manger le vieux riz qu'est dans le frigo.

Quelques vues de Port of Spain, ville grouillante et sympatique, qui n'est pas sans rappeler Pointe-à-Pitre.

 Diversité dans les coupes de cheveux.

P1020627.JPG Beaucoup de locks sous le chapeau. Dans cette partie du pays, on trouve une majorité de noirs.

P1020630.JPGQuand même un certain nombre de musulmans, mais mini-jupes et voiles font bon ménage

Tiens je le connais celui-là. Très peu de blancs à Trinidad.

P1020639.JPG Club de gym.

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Bon, on rentre, épuisés par un shopping intensif (pas moins de 5 tee-shirts pour Ludo), il va bientôt pleuvoir et on doit filer sur San Fernando...

12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 20:25

Malgré un taux d'inspiration relativement proche de zéro, j'attaque la saga Trinidad sans plus attendre (merci à l'agent 13 d'avoir suscité une réaction de ma part). Ca y est, l'électroencéphalogramme attaque une remontée qui, si elle n'est pas de la catégorie du col du Lautaret, n'en est pas moins réelle. Ces articles seront abondamment illustrés, une bonne image valant mieux qu'une description foireuse.

J'attaque donc par ce qui m'est le plus facile, la vie sauvage.

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Ahhhh, c'est quoi ça, y'a des serpents à Trinidad ?

Oui, mais pas de panique, celui-ci est 'non-poisonous'. C'est un Cascabel, autrement dit un genre de boa que nous avons rencontré dans la mangrove de la rivière Oropuche. Cette photo a été prise par Sham, qui nous a guidés lors d'une ballade en kayack dans cette mangrove. Sham est d'origine indienne (je donnerai des détails dans l'article consacré aux gens, un peu de patience que diable), est étudiant en commerce international à Port of Spain, et passionné de nature. Il propose des sorties en kayack sur cette rivière qu'il connaît comme sa poche, étant natif du coin. Les plus curieux d'entre vous chercheront au sud de San Fernando la fameuse rivière. Et j'en profite pour faire un coup de pub à Sham http://trinikayak.tripod.com/

Après un départ laborieux (une certaine fraction de la famille, proche des 4 cinquièmes, ayant eu quelques problèmes de tripes en folie au cours de la nuit, après avoir consommé des roties), nous nous sommes mis à l'eau à l'embouchure, et avons remonté la rivière. D'abord large d'une centaine de mètres, elle s'est resserée peu à peu, et nous a livré progressivement quelques joyaux tels qu'ibis écarlates (pas de bol, c'était des juvéniles pas du tout écarlates), tarpons, caïman (au singulier mais quand même)... 



Swan,  qui voulait absoument un kayack pour lui tout seul, a finalement apprécié le double...


Non loin de là, un endroit qui vaut le détour, c'est le Pitch Lake

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Littéralement : le lac de bitume. C'est-y-pas dieu possible ? Mais si, certaines mauvaise langues comparant d'ailleurs le site à un vulgaire parking de quelques hectares. Le sous-sol Trinidadien est riche en pétrole, en gaz ET en bitume, c'est comme ça. Des poches de bitume sont reliées à la surface, et alimentent ce lac. A peu près partout, c'est dur, ce qui veut dire qu'à certains endroit c'est mou, voire même liquide.


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Scrontch...                                                                                    Je dirais même plus, bloub


Cerise sur le gâteau, c'est la saison des pluies, alors il est possible (pour les allumés genre Swan), de faire un plouf dans les bassins emplis d'une eau riche en soufre (très bon mesdames pour vos problèmes de peau).  

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Parce que je le vaux bien...

Le site est également fréquenté par des aigles pêcheurs, des jacanas, et autres zigottos.

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Moi qui vous parle depuis ma résidence 'le Lotus bleu', 
j'ai vu débarquer les Dalton. Quelle misère.

Dans la même région, mais à l'est de San Fernando, d'autres curiosités géologique, les mud volcanoes. Je vous rapporte ce que François et Ludo ont vu, n'ayant pas participé à l'expédition. En français dans le texte : volcans de boue. Culminant de quelques décimètres, de petits reliefs amusent le passant en émettant des flatulences boueuses. J'en veux pour preuve la mine esbaudie de notre chef de famille préféré après l'émission d'une bulle particulièrement baveuse.



Mais revenons à des sujets un peu plus vivants.
L'extrême nord du pays est barré par une chaîne montagneuse recouverte de forêt quasiment vierge en certains endroits. N'écoutant que notre courage, nous entreprimes sa traversée, rendue probable par une route sinueuse, bordée de précipices et d'arbres immenses jamais taquinés par les cyclones (trop au sud). Ca craignait un peu rapport à la conduite à gauche avec boîte automatique (nooon François, ne débraye pas).
Au milieu de cette forêt, arrêt dans une ancienne plantation de cacao, pour regarder les oiseaux. 

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Laissons là les petits oiseaux de toutes les couleurs, et laissons-nous descendre sur l'autre versant de la montagne, jusqu'au littoral nord, battu par les flots. Le village s'appelle Blanchisseuse (vachement dur à prononcer pour un anglophone). Petit jeu-concous pour stimuler les commentaires de nos chers lecteurs : pourquoi Blanchisseuse ? Une nuit dans le cottage de Ginette, au 'Second spring guest house' pour le gagnant. Endroit exeutra, le cottage est à quelques mètres de la mer, qui est en contrebas. Les flots frappent de courtes falaises, le tout dans une ambiance quasiment japonaise.

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L'ambiance est propice à la contemplation, aux bains de vagues, et aux ballades dans le zaïon...

6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 20:46

TT (prononcer Titi) pour Trinidad & Tobago, que nous foulâmes aux pieds 7 jours durant.
Ci-dessous, le drapeau de cette république, qui date de 1963.


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Plutôt que de vous faire un récit chronologique de notre semaine la-bas, forcément plan-plan, j'ai choisi de scinder en 4 rubriques, que je vous dévoilerai au fur et à mesure.

La vie sauvage (c'est quand même tout près du Vénézuéla, c'est plein de bestioles, de plantouzes, et de curiosités géologiques).
La vie urbaine (il y a du pétrole et autres hydrocarbures, alors ça génère des sites industriels et des villes assez grandes, 3 surtout).
La vie politique (eh oui, ces gens-là sont en démocratie, et nous sommes arrivés en pleine élection présidentielle. Sauf que c'est un peu plus compliqué que ça). 
La vie des gens (nous n'avons pas la prétention de l'avoir comprise en si peu de temps, mais on a quand même vu du monde, on vous en touchera un mot).

A très bientôt donc...

29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 20:55

A l'heure où vous lirez ces lignes, nous devrions être en position off.
Adieu collège, collègues, école, à nous Trinidad.
Et bien sûr, pas de blog, ni d'ordi, ni de jeux en ligne. 
Y'en a qui sont moyen contents.
Mais quand ils découvriront les marais et leurs moustiques, les trinidadiennes et leurs poils aux pattes, la côte ouest et ses raffineries de pétrole, ils seront surement enchantés. Il suffit d'y croire.



Pour anticiper sur un probable article circonstancié à notre retour, une vue prise dans le nord du pays il y a quelques années (j'y avions été pour un projet sur les tomates, mais là ce sont des christophines qui tapissent les flancs de la colline).