Ce jour où je suis partie en vélo sur l'île étreinte par les deux bras de la rivière Kampot et par la mer de Chine.
Un petit port, l'omniprésent monstre serpent, la pirogue de 30 mètres de long.
Et le temple.
La pièce d'eau attenante.
Et ses reflets.
Qui dit temple dit moine. Je me reposais sur un banc, une silhouette orangée s'est approchée. Est venue s'asseoir à mon côté. Un moine. Vêtu de tissu orange, crâne rasé de près, bonne bouille.
Je ne sais plus de quoi nous parlons. Au bout d'un moment, il doit me quitter car c'est l'heure du repas avec ses collègues moines. Je lui laisse mon facebook, il voudrait que nous restions en contact. On n'a plus les moines qu'on avait dans le temps, celui-ci possède un smartphone. Il a un peu moins de 17 ans.
Voyant qu'il aimait dessiner sur le sable près de sa pagode, je lui ai demandé à mon retour de dessiner mon nom et de m'envoyer la photo. Il m'a demandé un petit délai car il avait beaucoup de travail. Puis il l'a fait. Les khmers sont comme ça. On peut compter sur eux.