7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 20:39
La darse de bon matin, chasse tous les chagrins

La darse de bon matin, chasse tous les chagrins

J'avais rencart avec un beau mâle

J'avais rencart avec un beau mâle

Sé strit art an nou

Sé strit art an nou

Et voilà. L'idée était de fêter mon arrivée sur terre, qui date de 20 832 jours. Soit environ 2 milliards, 339 millions, 850 mille, 340 battements de coeur. Sur la base de 78 battements de coeur par minutes en moyenne, corrigés des variations saisonnières. On peut aussi ajouter un peu plus de 45 millions de battements pendant que j'étais dans le ventre de ma mère.

 

Punaise il a battu mon coeur ! Et il bat toujours avec beaucoup d'entrain pour vous mes parents, amis, alliés.

 

Alors samedi soir, j'avais décidé qu'il ne pleuvrait pas. François m'avait gentiment proposé d'organiser un petit barbecue, avec juste les gens que je voulais. J'ai donc fait mon caprice, et tout installé dehors. Je voulais qu'on soit sous les étoiles exactement pour déguster la dorade, boire les bières de la Lézarde (et autres breuvages je le confesse), et raconter toutes les âneries qui nous passeraient par la tête.

 

Il a donc fallu aller chercher les délicieuses darnes de dorade à la darse.

 

Prochaine fois, je fête mes 3 milliards de battements en haut du volcan !

23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 22:32
Gaspard

Un nouveau compagnon partage mes nuits ! Un nom de roi mage c'est la classe.

Il a des goûts particuliers. Est d'une rare intelligence. Agile une merveille.

 

Gaspard.

Au début, j'ai eu beau lui fermer ma porte, il trouvait le moyen de percer mes défenses et d'entrer quand même.

 

Vous imaginez bien que mon sommeil s'en est ressenti, et qu'une petite fatigue m'est tombée dessus.

Jour après jour, j'ai pu connaître ses goûts. Ses plats préférés.

 

Comme dans les contes de fées, il était toujours parti au petit matin.

 

Auréolé de mystère.

L'homme (et surtout la femme) étant prêt à tout pour avoir le contrôle, j'ai voulu le piéger. Le prendre dans mes rets. 

 

J'ai déployé tous mes appâts, il y a goûté, mais ne s'est pas laissé prendre. Très fort l'animal.

Là où j'ai commencé à trouver ça louche, c'est quand ce matin en rangeant la cuisine, je n'ai pas réussi à mettre la main sur le morceau de savon. La veille déjà je l'avais retrouvé dans un endroit improbable.

 

Mais je laisse ça de côté dans un coin de ma tête (il y reste quelques coins de libres, malgré une forme plutôt sphérique), et je pars, quoi de plus normal, gagner ma croûte.

 

Ce soir je rentre, satisfaite du travail accompli et du petit verre de bière piment dégusté chez mes amis brasseurs. 

 

Ah, je trouve le morceau de savon à l'autre bout de la cuisine ! Curieusement rongé. Et voilà j'ai compris, c'est mon visiteur nocturne qui en a grignoté la moitié. Quel rat !

Dessin de Jean Chevallier

Dessin de Jean Chevallier

Par deux fois cette nuit il a boulotté le fromage de la grosse tapette. Sans se faire écrabouiller le moins du monde. Il entre dans la maison grâce à un trou dans le volet, joliment creusé par ses soins. Et comme je ne laisse plus rien traîner de comestible, il se venge sur le savon !

Je commence à m'attacher.

29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 01:32
Les Tontons flingueurs.

Les Tontons flingueurs.

Ce sont des gens comme vous et moi, sauf qu'ils portent un costard en toute circonstance publique. 

Sénateur-maire de Saint-Louis de Marie-Galante.

Sénateur-maire de Saint-Louis de Marie-Galante.

Pourquoi donc ai-je rencontré des sénateurs ? La semaine dernière, ma hiérarchie me dit "Alors la réunion avec les sénateurs, va falloir que tu t'y colles, ça cause de biodiversiré et de COP 21, nia nia nia changement climatique". Je tente un "Euh mais en ce moment j'ai vraiment trop de boulot..." et 20 secondes plus tard "Bon bin d'accord, j'y vais". 

Just call me Henri.

Just call me Henri.

La rencontre avait lieu chez LE DOCTEUR HENRI JOSEPH, un espèce de ponte local de l'agro-écologie et de la succes story sur fond d'entreprenariat local.

Cocos, calebasses, citrons, plantes près de la maison.

Cocos, calebasses, citrons, plantes près de la maison.

Ce gars-là - qui entre nous soit dit a de beaux yeux clairs et la peau sombre - mérite la considération. Pharmacien de formation et soixantenaire par la force des choses, il vend son officine pour tenter l'aventure. Monte une petite structure de recherche-développement : Phytobokaz. Comme il ldit lui-même : "Phyt = plante, O bo kaz : à côté de la maison".

Madame dit qu'elle se lève à 4h du mat' pour féconder les fleurs de Pitaya.

Madame dit qu'elle se lève à 4h du mat' pour féconder les fleurs de Pitaya.

Il installe tout ça dans la propriété de famille, sur les hauteurs de Gros Morne Dolé. La Basse-Terre et ses forêts, la vue sur la mer, la fraîcheur. Plusieurs idées qu'il met en pratique. Un truc qui stimule les défenses immunitaires, à base de zèb à pic. Une plante connue de longue date.

C'est dans la boîte.

C'est dans la boîte.

L'huile de galbas, un arbre qui produit des fruits ronds, au centre desquels se trouve une graine riche en acides gras bla bla très bons pour la peau et les cheveux. Il profite de la présence de chauves-souris frugivores : elles prennent le fruit, et vont en grignoter la pulpe sur un bel arbre à côté. Une fois le festin terminé, elles lâchent le noyau, qui tombe dans un filet placé là par notre bon docteur. Un récipient récupère directement les graines au fond du filet.

Rencontre avec des sénateurs

Ensuite, il ne reste qu'à en extraire l'huile, la conditionner et la mettre dans le circuit de la distribution.

Couleurs péyi.Couleurs péyi.

Couleurs péyi.

Autre thème cher à son coeur, les pigments naturels. Indigos et autres plantes offrent leurs noirs, violets, roses et tout' biten lassa. Le labo est nickel, sans compter les stagiaires, pas vilaines ma foi. Il se lance aussi dans la mise au point et la fabrication d'un lotion pour les douleurs articulaires, d'une prépration anti-chiasse à base de banane verte désydratée, de gel anti-cellulite, et de crème de beauté. Le tout à base de plantes locales et san additif de synthèse.

Moi j'invente la crème pour être belle aux huiles essentielles.

Moi j'invente la crème pour être belle aux huiles essentielles.

Il cultive donc dans sa propriété toutes ces petites plantes, de façon très intelligente. 

Les petites nodosités de l'arachide procurent de l'engrais à l'indigo.

Les petites nodosités de l'arachide procurent de l'engrais à l'indigo.

On met ses chaussons de schtroumpfs pour entrer dans le labo svp.

On met ses chaussons de schtroumpfs pour entrer dans le labo svp.

Les sénateurs étaient donc venus voir de quoi il retournait, et moi je représentais mon employeur, ce fameux institut de recherche agronomhips. Je leur avais préparé un petit diaporama, expliquant l'intérêt de conserver tout plein de variétés de plantes de toutes sortes. 

"Je vais la filer à mon petit neveu".

"Je vais la filer à mon petit neveu".

Tout le monde était content (sénateurs, maires, journalistes), et ils se sont mutuellement distribué des médailles qui n'étaient même pas en chocolat.

High-tech pour embouteiller les petits flacons d'huile.

High-tech pour embouteiller les petits flacons d'huile.

Parfois je me dis qu'on n'est pas tous faits pareil. Mais j'ai finalement passé une très bonne matinée ! Et suis repartie avec un pot de crème, de quoi être belle jusqu'à la fin de mes jours.

29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 18:21
La lune rasée gratis ?

Ce n'est pas un montage.

C'est mon ami Géronimo qui a pris cette photo.

Géronimo est en quelque sorte l'anesthésiste de la fée Ariane.

Mais oui, il lui envoie les gaz qu'il faut pour des décollages en douceur.

Et voilà le travail du 26 avril ! Ariane a décollé nickel depuis Kourou, malgré ce que la photo pourrait laisser penser. Orbite au poil, et un satellite de plus au-dessus de nos têtes !

28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 00:11
Les filles...

... à la vanille.

Fenêtre sur jardin. Matin radieux.

Zoomons un peu.

Les filles...

Il ne s'agit pas d'arbres, mais d'écosystèmes messieurs dames. Sur ce pied d'arbre à pain, moult espèces végétales habitent. Sans compter tout un tas de saletés de bestioles.

Les filles...

Oh oh, que vois-je ? Des représentantes de la familles des Orchidacées (assez !).

 

Un peu particulières. Faites un effort.

Les filles...

Eh bien voilà, c'est ça. Des fleurs de vanille. 

 

Quel est le problème me direz-vous ?

 

Le problème, c'est qu'elles sont à 3 mètres de haut, cherchant légitimement de la lumière.

 

Et à cette hauteur, comment faire pour les féconder, et obtenir neuf mois plus tard (ça me rappelle quelque chose) de jolies gousses noires et grassouillettes ?

 

Je vais réfléchir à la question, chercher une échelle, et tenter dès demain matin une cascade pour tenter de remplacer le pollinisateur, absent de nos régions. Parce que, vanille sur le gâteau, la fleur de vanille ne dure qu'un jour, comme le plaisir d'amour.

 

Fécondation obligatoire avant 7 heures. 

 

Ca rigole pas.

13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 23:03
Lydiane.

Lydiane.

Quelle horreur cette nouvelle interface de saisie Overblog, j'ai l'impression d'être retournée en CE2. Mais je prends sur moi, et j'accepte le changement. Parce que je n'ai pas le choix.

Michel, Armelle, Duarte.

Michel, Armelle, Duarte.

Laissez-moi vous conter en images ma journée de travail. Quelques semaines que nous préparions l'accueil de collègues d'ici et là, pour un séminaire de fin de projet. Je dois confesser que j'en étais un peu angoissée. Toujours cette foutue peur de ne pas être à la hauteur. Mais à la hauteur de quoi finalement ?

Thierry (mon nounours préféré).

Thierry (mon nounours préféré).

Touours est-il que ce fut une journée très sympathique et productive.

Kaïssa.

Kaïssa.

Dans l'ordre alphabétique (le moins contestable), mes collègues venaient des Açores, d'Afrique du Sud, de Bordeaux, de Guadeloupe, de Madère, de Montpellier, et de la Réunion.

Sébastien (le mec à Mac).

Sébastien (le mec à Mac).

En tout, une quinzaine de personnes, ma foi (presque) toutes très chouettes. Quelques têtes mais aucune grosse tête.

 

 

Denis et Philippe.

Denis et Philippe.

Les voici donc, dans le feu de la réflexion.

Pierre-Yves et Denis.

Pierre-Yves et Denis.

Allez, je vais m'en jeter un derrière la cravate, Miguel (de Madère) m'a offert une bouteille de Madère 5 ans d'âge !

Duarte et Miguel.

Duarte et Miguel.

30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 19:22

Colibri.jpg

 

Un colibri madère sur ma skyline ce matin.

 

Calligraphie noire, contre-jour sur fond de montagne, forêt, herbes folles.

 

Les bruits dans la plaine au petit matin.

 

Grondement sourd de la rivière.

 

Rares pépiements d'oiseaux.

 

Des gouttes d'eau qui pliquent ploquent.

 

 

Dessin Jean Chevallier, en fait un colibri huppé visitant une popotte de bananier.

10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 15:29

Herve-Pauchon.jpg

*

 

Depuis le départ de Ludo à Toulouse, j'ai à nouveau une voiture. Cet enfant aimant bien les "sons", il avait fait installer une sono pas mal du tout dans la petite 206 rouge. Ca me permet de mettre la musique à fond en montant au travail le matin. L'aube combinée à certaines mélodies peut parfois me serrer la gorge.

 

Mais en contrepartie, je ne peux plus écouter les infos, le branchement ad hoc n'étant pas fait.

Dois-je avouer que ça ne me manque pas d'ignorer certains faits majeurs, tels que :

 

- le président de la république préfère les jeunes belles femmes aux belles femmes mures.

- le tarif pour lancer de chat c'est un an ferme.

- Schumarrer est dans le potage et resterait légume.

- etc...

 

D'autant plus que ces mêmes faits sont débattus de façon amusante sous le carbet de la cantine à midi.

 

De retour ce matin d'une réunion au sommet (les virus, les plantes, quand même plus intéressant que la montée de l'anti-sémitisme), j'étais dans l'autre voiture. Celle qui pue le gasoil (toujours ce même enfant qui avait mal refermé le bidon lors des avant-dernières grèves). Elle pue mais elle a la radio. Je tomba (tombais ? tombus ?) sur un de mes chouchous de France Inter, que je n'avais pas écouté depuis noni nonan. Hervé Pauchon, qui prépare et anime une petite émission de poche, "Un temps de Pauchon". Je lis dans son CV qu'il participait aussi à l'émission (hilarante et intéressante, donc supprimée par France Inter) "La Bande à Bonnaud".

 

Voilà, Un temps de Pauchon ça passe à 11h chez moi, 16h chez pas mal d'entre vous (15h53 pour être exacte). Donc pour votre 4 heures, je vous invite à déguster ces quelques minutes de radiophonie.

 

Bon c'est pas le tout, c'est bientôt l'heure de la cantoche et des débats sur l'actu. Daurade au menu !

 

* Photo chipée sur http://www.agencea.fr/artiste.cfm/363334-herve-pauchon.html

11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:02

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Ce matin (enfin c'était il y a deux mois mais j'ai pris du retard dans mes récits totalement ordinaires, mais pourtant importants du point de vue de mon nombril), j'ai pris mon petit avion de banlieue Pointe-à-Pitre-Fort-de-France pour aller au taf. Aperçu le quartier de Texaco et celui de Volga-Plage.

Objectif lune, ou plutôt inspection de la collection d'ananas qui fait partie de mon outil de travail (c'est un peu compliqué à expliquer, croyez-moi sur parole).

 

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Imaginez que ce sont pas moins de 480 variétés d'ananas que nous avons dans le champ.

 

Ananas1-copie-2.jpg 

des verts, des mûrs, des chétifs, des dodus.

 

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Ceci n'est pas un ananas vous l'aurez remarqué. 

 

Qui devinera de quoi il s'agit ?

6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 00:28

1985-Morillon.jpg

 

 

C'est un peu long. mais par les temps qui courent, je me paye de luxe de consacrer plus de deux minutes quinze à un sujet (format long pour la télé). Je suis très fière de mon Swany, car sa prof de français refuse de croire qu'il a écrit lui-même le texte ci-dessous, et va sans doute lui coller une mauvaise note. J'ai juste corrigé les fautes d'orthographe, et je me rends compte que j'en ai oublié au moins une (énorme) ! 

 

Dernière nouvelle. Après 15 jours de tergiversations, la prof a finalement décidé que c'était bien le bougre qui avait écrit cette prose : 17 sur 20. En commentaire :

 

"Bonne rédaction, bien qu'inégale en certains passages. L'apparition ne provoque pas la surprise du narrateur. Evoquer une force maléfique, c'est admettre le phénomène (science-fiction), alors que le récit fantastique doit laisser le lecteur dans le doute (hésitation finale)."

 

Hou ! Je parie qu'elle a pompé ça sur Internet

 

********

 

Cet hiver était particulièrement rude, le gibier se faisait de plus en plus rare et le bois commençait à manquer.

 

Je tenus une semaine pas plus avec ce qui me restait. Je décidai de partir en expédition en quête de nourritures et de bois. Je préparai mes affaires et  provisions : eau, fruits secs, hache, carabine, sabre, tente et couverture en peau d'ours. Je sortis de mon taudis et je n'aurais pu dire si nous étions au début de la matinée ou en fin d'après-midi car il y avait un brouillard si épais que l'on ne voyait pas à sept pas et que l'éclat de la neige d'une pure blancheur était presque aveuglant. Je marchai pendant dix minutes, neuf heures ou une heure je n'aurait su dire car j'avais perdu tout repère du temps. Comme si le temps c'était figé dans cette atmosphère glaciale.

 

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Le jour paraissait décliner, je décidai d'établir mon campement à cet endroit. J'installai ma tente et partis chercher du bois pour le feu. Quand je revins à mon camp, le crépuscule faisait luire les sapins d'une lumière orangée presque maléfique. Je fis mon feu et fis cuire les rats que j'avais trouvés à terre morts par le gel. J'allai m'endormir tôt ce soir pour repartir à l'aurore. En me couchant, je songeai à mon chien de traineau Zvetch que j'avais laissé chez moi et je m'endormis quelque minutes après.

 

Je me réveillai en sursaut car j'avais entendu un bruit sourd au loin, je sortis de ma tente, il faisait nuit noire, il devait être une heure du matin pas plus. Et je vis à une centaine de mètres les sapins s'abattre les uns après les autres en se dirigeant vers moi avec une vitesse considérable.

 

img045.jpg

 

J'étais pétrifié, tétanisé, la peur au ventre je restais sans bouger face au visage de la mort. La force maléfique était maintenant a un vingtaine de mètres de moi, je me sortis du regard hypnotique de la mort et eu à peine le temps de prendre mon sac que je dus sauter sur le coté pour l'éviter. Elle était comme un requin blessé et affamé, elle rasait tout sur son passage. J'avais perdu ma tente, je devrais me contenter de couvertures pour mes prochaines nuits. "Elle" arriva sur moi une seconde fois mais je ne me fis pas attendre et je partis comme une flèche à travers la forêt, mais cette fois si "Elle" était organisée, elle me suivait dans mes changement de direction, à croire que les sapins étaient vivants, avec une conscience qui lui dictait de me tuer.

 

Du coin de l'œil, j'aperçus une cavité à travers des rochers, je bondis dedans et cela me plongea dans une obscurité totale. Par chance, "Elle" ne m'avait pas vu changer de direction et continua son chemin en ligne droite. Pour y voir plus clair, je voulus allumer une torche avec le bois restant et un morceau de bois sorti de mon sac puis il s'illumina. Je craignais le pire: "Elle avait peut-être pris une autre forme pour me tuer. Mais la torche resta en lévitation, dès que je bougeais, elle me suivait comme si elle était dans ma tête, je pense que c'était un signe de mon ange gardien. Je restai dans la petite grotte jusqu’a l'aube pour m'assurer qu'Elle était bel et bien partie. Je décidai de continuer à explorer cette galerie à l'abri des sapins maudits. J’avançai pendant environ dix minutes et je débouchai sur trois directions possibles. Que prendre? Le couloir de gauche? Du centre? Ou le couloir de droite? Je me souvins d'une parole de mon sage grand-père.


"Suis ton instinct tu verras, le chemin s'ouvrira et la lumière vaincra !"

 

Cacha-Pregos.jpg


Je choisis le chemin de gauche. Mais à force de marcher, le couloir se rétrécissait jusqu'au moment ou l'on ne pouvait passer qu'en étant accroupi. Je sortis enfin de cette posture et découvris une pièce beaucoup plus haute. Mes yeux étant habitués à l'obscurité et à la noirceur, je découvris que ce qui était à la base une simple grotte était en réalité une immense pièce circulaire taillée a la main. Des portes étaient misse à intervalle régulier, au centre des colonnes et des escaliers menaient à un autel.

Je pris l’escalier et m'approchai de l'autel et je remarquai des inscriptions en Russe :

"Dovahkiin восстали из пепла благодаря Qratiuzh"

Qui signifiait : "Dovahkiin renait de ses cendres garce à Qratiuzh". Je lus ces inscriptions à voix haute comme pour me rassurer d'un danger invisible, chose que je n'aurait pas du faire car un étrange froideur s'installa dans la pièce. Mon sac s'agita mais je ne cillai point, étant maintenant habitué à ce genre de manifestations. De mon sac sortit ma couverture et mes linges chauds, ils étaient en lévitation au-dessus de l'autel et ils commencèrent a perdre leur poils. Après que tous les poils soient tombés, ils tournoyèrent et une lumière éclatante envahit la grotte, je dus me cacher les yeux avec mon avant-bras car la lumière était trop forte. Une silhouette sortit de cette lumière. Un fauve bipède avec des bras musclés  et revêtu de vêtements divins. Elle me demanda :

- Qui est tu simple mortel ?

- Ivan Yerckzvletich et vous qui êtes vous ?

- Dovahkiin en personne

- C'est vous qui m'avez voulu tant de mal hein? VOUS PAIREZ POUR CELA!!! Et je sortis ma carabine sous l'effet la colère

Je l'entendis pousser un cri, pas un hurlement mais comme un sortilège un truc du genre: 

 

FUS   ROH  DAH!!

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                                             Pris dans 123rf.com    

 

Je fus projeté contre le mur. Quand je repris mes esprits, je le vis se diriger vers une porte. Je couru à sa suite mais j'eus le temps d'arracher un morceau de sa tunique rouge et je le vis disparaitre dans un environnement sombre. J'hésitai à me lancer à sa poursuite. J'ouvris la porte et j'atterris dans ma cuisine. Le choc thermique me fit perdre connaissance. Je me réveillai trois jours après avec le morceau de tissu rouge en main et je découvris le stock de  bois plein et mon garde-manger plein aussi. Je remontai dans ma chambre, m'assis sur mon lit et réfléchis aux derniers évènements.  Je m'endormis sans manger, épuisé par cette aventure et me réveillai le lendemain. Je suis sûr d'avoir fait un mauvais rêve car tout ce qui est arrivé est impossible mais j'ai ce morceau de tissus rouge...