C'est un peu long. mais par les temps qui courent, je me paye de luxe de consacrer plus de deux minutes quinze à un sujet (format long pour la télé). Je suis très fière de mon Swany, car sa prof de français refuse de croire qu'il a écrit lui-même le texte ci-dessous, et va sans doute lui coller une mauvaise note. J'ai juste corrigé les fautes d'orthographe, et je me rends compte que j'en ai oublié au moins une (énorme) !
Dernière nouvelle. Après 15 jours de tergiversations, la prof a finalement décidé que c'était bien le bougre qui avait écrit cette prose : 17 sur 20. En commentaire :
"Bonne rédaction, bien qu'inégale en certains passages. L'apparition ne provoque pas la surprise du narrateur. Evoquer une force maléfique, c'est admettre le phénomène (science-fiction), alors que le récit fantastique doit laisser le lecteur dans le doute (hésitation finale)."
Hou ! Je parie qu'elle a pompé ça sur Internet
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Cet hiver était particulièrement rude, le gibier se faisait de plus en plus rare et le bois commençait à manquer.
Je tenus une semaine pas plus avec ce qui me restait. Je décidai de partir en expédition en quête de nourritures et de bois. Je préparai mes affaires et provisions : eau, fruits secs, hache, carabine, sabre, tente et couverture en peau d'ours. Je sortis de mon taudis et je n'aurais pu dire si nous étions au début de la matinée ou en fin d'après-midi car il y avait un brouillard si épais que l'on ne voyait pas à sept pas et que l'éclat de la neige d'une pure blancheur était presque aveuglant. Je marchai pendant dix minutes, neuf heures ou une heure je n'aurait su dire car j'avais perdu tout repère du temps. Comme si le temps c'était figé dans cette atmosphère glaciale.
Le jour paraissait décliner, je décidai d'établir mon campement à cet endroit. J'installai ma tente et partis chercher du bois pour le feu. Quand je revins à mon camp, le crépuscule faisait luire les sapins d'une lumière orangée presque maléfique. Je fis mon feu et fis cuire les rats que j'avais trouvés à terre morts par le gel. J'allai m'endormir tôt ce soir pour repartir à l'aurore. En me couchant, je songeai à mon chien de traineau Zvetch que j'avais laissé chez moi et je m'endormis quelque minutes après.
Je me réveillai en sursaut car j'avais entendu un bruit sourd au loin, je sortis de ma tente, il faisait nuit noire, il devait être une heure du matin pas plus. Et je vis à une centaine de mètres les sapins s'abattre les uns après les autres en se dirigeant vers moi avec une vitesse considérable.
J'étais pétrifié, tétanisé, la peur au ventre je restais sans bouger face au visage de la mort. La force maléfique était maintenant a un vingtaine de mètres de moi, je me sortis du regard hypnotique de la mort et eu à peine le temps de prendre mon sac que je dus sauter sur le coté pour l'éviter. Elle était comme un requin blessé et affamé, elle rasait tout sur son passage. J'avais perdu ma tente, je devrais me contenter de couvertures pour mes prochaines nuits. "Elle" arriva sur moi une seconde fois mais je ne me fis pas attendre et je partis comme une flèche à travers la forêt, mais cette fois si "Elle" était organisée, elle me suivait dans mes changement de direction, à croire que les sapins étaient vivants, avec une conscience qui lui dictait de me tuer.
Du coin de l'œil, j'aperçus une cavité à travers des rochers, je bondis dedans et cela me plongea dans une obscurité totale. Par chance, "Elle" ne m'avait pas vu changer de direction et continua son chemin en ligne droite. Pour y voir plus clair, je voulus allumer une torche avec le bois restant et un morceau de bois sorti de mon sac puis il s'illumina. Je craignais le pire: "Elle avait peut-être pris une autre forme pour me tuer. Mais la torche resta en lévitation, dès que je bougeais, elle me suivait comme si elle était dans ma tête, je pense que c'était un signe de mon ange gardien. Je restai dans la petite grotte jusqu’a l'aube pour m'assurer qu'Elle était bel et bien partie. Je décidai de continuer à explorer cette galerie à l'abri des sapins maudits. J’avançai pendant environ dix minutes et je débouchai sur trois directions possibles. Que prendre? Le couloir de gauche? Du centre? Ou le couloir de droite? Je me souvins d'une parole de mon sage grand-père.
"Suis ton instinct tu verras, le chemin s'ouvrira et la lumière vaincra !"
Je choisis le chemin de gauche. Mais à force de marcher, le couloir se rétrécissait jusqu'au moment ou l'on ne pouvait passer qu'en étant accroupi. Je sortis enfin de cette posture et découvris une pièce beaucoup plus haute. Mes yeux étant habitués à l'obscurité et à la noirceur, je découvris que ce qui était à la base une simple grotte était en réalité une immense pièce circulaire taillée a la main. Des portes étaient misse à intervalle régulier, au centre des colonnes et des escaliers menaient à un autel.
Je pris l’escalier et m'approchai de l'autel et je remarquai des inscriptions en Russe :
"Dovahkiin восстали из пепла благодаря Qratiuzh"
Qui signifiait : "Dovahkiin renait de ses cendres garce à Qratiuzh". Je lus ces inscriptions à voix haute comme pour me rassurer d'un danger invisible, chose que je n'aurait pas du faire car un étrange froideur s'installa dans la pièce. Mon sac s'agita mais je ne cillai point, étant maintenant habitué à ce genre de manifestations. De mon sac sortit ma couverture et mes linges chauds, ils étaient en lévitation au-dessus de l'autel et ils commencèrent a perdre leur poils. Après que tous les poils soient tombés, ils tournoyèrent et une lumière éclatante envahit la grotte, je dus me cacher les yeux avec mon avant-bras car la lumière était trop forte. Une silhouette sortit de cette lumière. Un fauve bipède avec des bras musclés et revêtu de vêtements divins. Elle me demanda :
- Qui est tu simple mortel ?
- Ivan Yerckzvletich et vous qui êtes vous ?
- Dovahkiin en personne
- C'est vous qui m'avez voulu tant de mal hein? VOUS PAIREZ POUR CELA!!! Et je sortis ma carabine sous l'effet la colère
Je l'entendis pousser un cri, pas un hurlement mais comme un sortilège un truc du genre:
FUS ROH DAH!!
Pris dans 123rf.com
Je fus projeté contre le mur. Quand je repris mes esprits, je le vis se diriger vers une porte. Je couru à sa suite mais j'eus le temps d'arracher un morceau de sa tunique rouge et je le vis disparaitre dans un environnement sombre. J'hésitai à me lancer à sa poursuite. J'ouvris la porte et j'atterris dans ma cuisine. Le choc thermique me fit perdre connaissance. Je me réveillai trois jours après avec le morceau de tissu rouge en main et je découvris le stock de bois plein et mon garde-manger plein aussi. Je remontai dans ma chambre, m'assis sur mon lit et réfléchis aux derniers évènements. Je m'endormis sans manger, épuisé par cette aventure et me réveillai le lendemain. Je suis sûr d'avoir fait un mauvais rêve car tout ce qui est arrivé est impossible mais j'ai ce morceau de tissus rouge...