12 octobre 2019
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Copyright Monsieur Paul qui m'a soufflé ce raccourci entre Mimizan et Zanzibar.
Zanzibar évoque pour moi une contrée lointaine et insulaire, où il fait peut-être mieux vivre que sur le continent.
Mimizan où je passai (simple) un week-end avec veau vache cochon et couvée. Où plutôt Ludo, Elsa, Clio et Loïc, ces trois derniers étant un peu comme une nouvelle famille.
Une fois n'est pas coutume, je vous montre leurs mignons minois.
Ces deux jours furent pour moi comme un voyage vers la nouveauté de Zanzibar. Vivre dans une caravane en bordure de forêt. Allez (essayer) de se baigner dans les énormes vagues de l'atlantique. Boire des canons et rigoler comme si on se connaissait depuis toujours. Prendre un cours de boxe anglaise dans la pinède ensoleillée. Barboter dans le lac de Léon en regardant un cheval se rouler dans l'eau.
Merci la famille
Sétékri par Claudie
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12 mars 2018
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23:47
C'était même hier.
Je peux difficilement m'empêcher de photographier le nom des bateaux.
Ils en font exprès aussi d'avoir d'aussi jolies couleurs et caractères évocateurs.
Ce n'est pas le sujet, mais l'histoire débute dans un port. Ces messieurs préparent le lancer de leur petit épervier. Souples !
C'était le sujet. Aller chercher les cétacés (c'est pas assez ?) au large de Deshaies. Sur l'image, c'est le petit bout de la queue d'un cachalot mâle. Le premier mâle de l'année vous vous rendez compte ? Les femelles restent toute l'année, les mâles migrent.
Et ensuite, le soleil s'est couché.
Sétékri par Claudie
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20 avril 2017
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17:28
Briar Forest, où je fus accueillie
Le probleme, c'est qu'il n'y a pas d'accents sur ce foutu clavier qwerty. Je dois donc renoncer a la perfection typographique.
Pour le reste tout va bien !
Cette ville m'etonne. Presque tropicale, boisee et humide. Un bayou la parcourt, c'est d'ailleurs mon objectif pour un jour prochain : rent a bike. Et remonter le sentier de Buffalo bayou jusqu'au centre ville, soit environ 30 kilometres. Ce sera pour le prochain post.
Autre sujet d'etonnement, le soin apporte au design des bouteilles d'alcool. De vraies oeuvres d'art. Non dementies par leur contenu : tres bonnes bieres.
Plus d'un mois que j'ai commencé cet article, je suis rentrée chez mois où un clavier avec les accents m'attendait. Houston est passé au statut de souvenir, je vais donc fouiller dans ma mémoire.
Ce sera Houston la ville Huit (8) millions d'habitants, peut-être trois millions de voitures. Donc pas beaucoup de gens à qui parler. Un ou deux jolis quartiers tout de même, celui du musée Menil Collection qui ressemble à ce que j'imagine des USA (des jardins sans clôtures, de jolies maisons en bois). Pour ce musée également un post prévu dans un avenir indéterminé.
A quoi jouent ces donzelles ?
Un peu d'humanité (Anna's toes)
Preuve que la végétation n'est pas si loin (chêne de Virginie)
A méditer. Je ramasse les copies dans une heure !
Sétékri par Claudie
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17 novembre 2016
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Pas d'affolement, je ne vais pas vous bassiner avec la vie de Louis XIV, XV ou XVI. J'ai quand même appris de source presque sure (son descendant, qui se trouve aussi être le chiropracteur de ma soeur), que Louis XVI était largement tatoué. Ci-dessus, les moutons (presque pas tatoués) du parc de Versailles, du côté du Trianon. On dira tout ce qu'on veut, mais l'histoire retiendra une chose : il y a de sacrément belles couleurs en automne.
J'avoue m'adonner depuis quelques jours à une de mes vieilles addictions. L'examen des trottoirs. Ce qui est plus enrichissant que l'examen de conscience, très surfait.
Je le dis haut et fort, les trottoirs c'est pas la zone !
Des explosions oui mais de couleurs.
Ils nous disent d'être heureux (don't worry, be...).
Ils nous demandent gentiment d'arrêter de fumer.
Ils nous indiquent où les chiens doivent faire caca.
Parfois même ils évoquent le ying et le yang.
L'impressionnisme sans avoir à faire la queue au musée.
Le dépassement de la ligne jaune des sentiments.
Et lorsque quelques temps plus tard j'ai relevé la tête, une armée de petits chinois surveillait l'envol des esprits dorés !
Sétékri par Claudie
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Moments de couleur
16 novembre 2016
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15:29
Hé bien voilà, vous avez gagné ! Une nouvelle rubrique vient de naître, celle des stations de métro. Métro parisien dans un premier temps, il comporte environ 303 stations. Je ne suis donc pas sortie de l'auberge, ni vous non plus.
Ce jour-là, j'avais rendez-vous avec un homme (aaaaargh), charmant, agréable et doté de nombreuses qualités. Le point de ralliement étant du côté de Sainte-Placide (priez pour nous), je choisissis (choisissa ?) une station point trop éloignée, et près de la Seine. Parce que la Seine c'est tellement beau, bien que les fleurs soillent plus périssables.
Ce fut donc la station Assemblée Nationale, ne vous en déplaise. En dansant la Javanaise. Une louloutte m'offrit tout de suite un jeu de miroir très sympathique, c'était de bon augure.
Incroyable, l'Assemblée Nationale se trouve à deux pas de la station de métro portant le même nom. Il y a parfois des coïncidences troublantes. "Est-ce que tu crois au destin ?".
Un type assez froid, au coeur de pierre monte la garde. Un tour rapide dans la toile mondiale semble dire qu'il s'agit de Sully. Je ne savais d'ailleurs pas que Sully répondait au doux prénom de Maximillien.
J'effectue un 180, et me retrouve face à la Madeleine et à l'Obélisque. Son sommet pointu est maintenant doré, c'est un peu kitch. Tout comme la grande roue.
Je ne suis pas prête à jurer que dans le même axe, ce soit le Sacré-Coeur, mais ça y ressemble. La mouette de Gaston était là aussi. Je me suis engagée sur le pont de la Concorde, je me suis accoudée à sa balustrade, et puis j'ai croqué ce que je voyais sur ma droite. La Seine, les péniches, et une grosse bâtisse sur la gauche du dessin. Ha ! Le Louvre m'a dit ma soeur, je me disais bien que ça avait de la gueule. Pas eu le temps de mettre des couleurs, c'est que je ne voulais pas arriver en retard à mon rendez-vous. Très réussi au demeurant.
Sétékri par Claudie
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Stations de métro
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10 octobre 2016
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20:55
Pour rejoindre le musée Picasso depuis la station de métro, le promeneur traverse une partie du Marais. Les rues sont parsemées de boutiques chic, galeries, sans oublier et caetera.
Il y a même des cours intérieures pas moches du tout.
Parfois des concepts étonnants. La fringue gallinacée, je ne connaissais pas.
Quelque chose dans l'air qui crisperait ces dames ?
Alors là nous tombons sur une boutique de perles. Comment résister à la tentation ?
Un coeur de pierre, mais un coeur de mère.
Tout va bien, je suis dans mon assiette.
Les pieds sur l'asphalte, la tête dans les lampions.
Ca vit d'air pur et d'eau fraîche un oiseau (Fugain, 1972).
La promenade est terminée. Attaquons le musée.
23 août 2016
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Ce week-end je suis partie très loin.
Un endroit frais, j'ai regretté de n'avoir pas emporté de chaussettes.
Un univers différent de celui de la Lézarde, et pourtant à moins d'une heure de route (le samedi tout au moins).
Ce n'est pas un mythe comme dit mon amie Mimi (allitération), certaines maisons à Saint-Claude ont une cheminée. A Saint-Claude dans le Jura, soit. Mais en Guadeloupe ? Six-cents mètres d'altitude ce n'est pas rien et en hiver qui sait jusqu'où descend l'alcool du thermomètre ? Peut-être 14 degrés cent-hips grade, alors pourquoi pas se réchauffer d'une bonne flambée ?
Celle-ci fut fabriquée en 1945, c'est écrit dessus. Il va falloir réviser vos chiffres romains je vous le dis.
Alors voilà, par une sorte d'effet du hasard, j'ai été catapultée au pied de la Soufrière. Dans une maison jaune pourvue de chouettes amis, ce qui est déjà un cadeau du ciel.
Des amis qui aiment les couteaux, mais on a bien le droit non ?
Qui aiment les chiens aussi. Elle c'est Laïka, comme cele qui fut en premier dans l'espace, avant Youri Margarine.
Et puis les plantes aussi, même si les fleurs c'est périssable.
Rien n'est calculé donc très joli.
Même le lierre erre sur la pierre (allitération vous dis-je).
Merci Anne-Marie et Jacques !
7 juillet 2016
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01:03
Allez regarder sur le répertoire de votre smartphone. Je suis prête à parier que le prénom d'un grand nombre de vos contacts commence par M, voire par Ma.
Marie, Marie-France, Marie-Hélène, Martine, Maryline, Mireille, Michel, Marc, Mathieu...
Marcelle aussi, moins fréquent.
Il semble que ce soit à cause de nos mères, nos mamans, que nous donnons souvent de tels prénoms. Ma maman à moi s'appelait Marcelle. Elle a nommé ma soeur Michèle.
Je suis allée lui rendre une petite visite au cimetière un dimanche y'a pas longtemps.
La vue depuis son petit F3 éternel.
Le voisin d'à côté a droit à une déco. Il faut quand même ne pas avoir deux sous de jugeotte pour décorer la tombe d'un être cher avec un type cloué à une croix. On a connu plus paisible.
Comme par exemple ces lichens dorés. Assise sur sa tombe dépouillée, j'ai passé un petit moment avec elle. Ma mère était merveilleuse.
Sétékri par Claudie
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3 février 2016
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00:28
Le deuxième épisode sera plus léger.
ហាងឆេងនិងចុង = bric à brac.
Au pays khmer, de nombreux objets courants jalonnent le paysage. J'ai essayé de les prendre sur le vif, parfois depuis le bus. Ce qui ne laisse que quelques secondes pour mémoriser, et explique le côté sommaire des dessins.
Evidemment ce qu'on voit le plus le long des routes, ce sont les maisons. Je les ai observées sous toutes les coutures, et j'ai maintenant de quoi faire une thèse sur l'ahabitat traditionnel au Cambodge. Au fond à droite, des silhouettes de palmiers à sucre. Ca, il y en a a beaucoup dans les paysages de plaines alluviales, ça ressemble à de grands lataniers.
Egalement très tendance, la meule de foin, à proximité immédiate de la maison. Elles sont souvent autour d'un piquet de bois, ce qui leur donne l'allure d'un kebab géant.
J'ai repéré deux sortes de lotus : des petits, roses très vif, en petites quantités dans des trous d'eau. Et d'autres plus gros, cultivés dans ce qui ressemble à des rizières. Roses pâles, presque blancs, ou mauves. Mais de lotus bleu, point.
Egalement beaucoup de cambodgiennes dans ce pays : grosso modo une personne sur deux ! La cambodgienne serait-elle frileuse ? Malgré les 30 degrés et plus, madame se balade en pyjama, tee-shirt manches longues et petit blouson, ma foi fort seyant à sa silhouette élancée. Des chaussettes et tongues, un chapeau ou bonnet, et bien souvent des gants ou mitaines.
Un boudhisme discret mais omniprésent. Chacun ou presque arbore sa pagode miniature à l'entrée de chez lui. Environ 1 m 50 de haut, presque tout le temps jaune PTT. Impossible de confondre avec une boîte aux lettres, ça n'existe pas là-bas. La pagode sert à vénérer tranquillement Boudha et lui mettre des petits trucs à boire et à manger.
"Tuk-tuk Madddeum ?". Le tuk-tuk est un genre de taxi largement utilisé par la population locale et par nous autres voyageurs. Selon vos talents de négociateur et la durée de la course, il vous en coûtera d'1 (petite course en ville) à 15 $ (sortie à la journée). A l'inverse de ce qui se passe à Paris, les tuk-tuk Uber n'ont pas encore envahi la place.
J'ai au départ un peu galéré pour faire le plein des quelques scooters loués deci-dela (cahin caha). Pour trouver une station essence, il faut chercher ce qui ressemble à un étal de Coca Cola. L'entonnoir indique tout de même que dans la bouteille, ce n'est pas du Coca. A noter que pour louer un scooter, il ne faut surtout pas s'adresser à la boutique où il y a plein de sooters devant. Car il s'agit certainenement d'un bar. L'échoppe du loueur de scooter se caractérise par l'absence de scooters, car ils sont déjà tous loués.
Sans commentaire. Beaucoup de vélos en ville, surtout à proximité des écoles.
Et une dernière. Ne hurlez pas, il s'agit d'un étal de boucher.
Sétékri par Claudie
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Cambodge
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30 janvier 2016
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20:47
Touchée coulée. Comme à la bataille navale.
Je commence le récit du voyage au Cambodge par la fin.
S-21 c'est le petit nom de Tuol Sleng. D'abord une école, puis un centre de détention et de torture des Khmers rouges, de 1975 à 1979, enfin le musée du génocide.
Situé à l'autre bout de Phnom Penh, j'ai tenu à m'y rendre à pied.
En fait de musée, ce sont les lieux tels qu'ils étaient. Un audio-guide permet de découvrir ce qui s'y est passé. La voix d'un cambodgien raconte doucement. Les écouteurs offrent un certain isolement, il serait difficile de partager l'émotion avec les autres visiteurs.
Le carrelage à damiers blancs et jaunes. Les salles de classe utilisées comme chambres de torture. On y voit le sommier de fer, les instruments, une photo du détenu mort. D'autres salles sont cloisonnées pour faire autant de cellules. Un bidon pour l'urine, une boîte de fer pour les excréments. Dans certaines salles, des centaines de photos, les portrait des détenus lors de leur arrivée. Arrêtés sans raison aucune et soumis à la question. Tous avouaient être à la solde de la CIA sans même savoir ce que c'était, ou être contre la révolution. Tous étaient tués après avoir signé les aveux. Seuls 4 ou 5 en ont réchappé, parce qu'ils avaient un savoir-faire : un artiste peintre, un mécanicien... Des dizaines de milliers ont subi ça, y compris beaucoup de khmers rouges eux-mêmes tant la paranoïa était forte au sein du mouvement révolutionnaire appelé Angkar.
En dehors des centres de détention, la soufrance était partout dans le pays. Les grandes villes évacuées de force, la majorité étant tenue aux travaux forcés dans les champs. Le modèle était basé sur l'agriculture mais les khmers rouges et les citadins ne savaient pas cultiver le riz. Un quart de la population est mort d'épuisement, de faim ou de maladie.
Le frangipanier de la cour était là à cette époque, il a vu et entendu.
Sétékri par Claudie
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