13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 00:19

Mon beau-père s'appelle Robert.
Ce n'est pas une rime sans raison, c'est un fait.
Et Robert a beaucoup de mémoire.
Hier matin, je devisais donc avec Robert et Cécile (Cécile, c'est la femme de Robert, et il faut reconnaître qu'elle a un peu moins de mémoire que son mari). Nous avions tout notre temps, une sorte de gras petit-déjeûner au soleil sur la terrasse.


Cécile, Jack Sparrow et Robert

Je les ai questionnés, interviewés, cuisinés sur eux-mêmes et leurs ascendants. Je n'entrerai pas sur le détail de la généalogie pour ne pas engendrer chez vous le désir bien légitime de prendre la tengeante sur le site de Brad Pitt ou autre Barla Cruni. Mais j'ai quand même appris des choses sur la famille de mes beaux-parents. Extraits (j'ai vu ça dans un journal de dire juste un mot comme ça pour faire la transition).

Marien Bussière (né vers 1845) quitte l'Auvergne pour chercher du travail, et s'installe à Villeurbanne comme paysan maçon. Sa femme (la seconde) est une Saugère et lui concocte un petit Daniel en plus des 3 autres fils déjà là (Daniel le grand, Marien et Antoine). Ce dernier (le grand-père de Robert) nait en 1870 et s'établit comme maître maçon (en d'autres termes, entrepeneur en maçonnerie). Il épouse Françoise Martin, qui donne naissance à Marguerite et en 1900 à Marien (comme son grand-père, mais on l'apelle Marius). Marius est donc l'arrière grand-père de mes enfants, et, ascenceur social oblige, il exerce la profession de dessinateur industriel en mécanique. Il trouve sa dulcinée à Anduze, elle répond (quand ça lui chante) au doux nom de Marguerite Deleuze (dont le papa, Louis, aime beaucoup l'opéra, Aïda étant son préféré, et joue de la flûte à ses moments perdus, et dont le frère Maurice, né vers 1904, ressemble beaucoup à son arrière petit-neveu Ludo); de leur union nait un rejeton unique, j'ai nommé Robert, né en 25. Doué pour les études, le papa de François (ciel, mon mari) réussit en juin 41 le concours de l'Ecole normale. Las ! Pétain décide que les Villeurbanais ne méritent pas d'être maîtres d'école (c'est des cocos), et après quelques emplois dans l'imprimerie qui ne lui plaisent guère, Robert réussit le concours d'entrée au PLM (Paris-Lyon-Marseille, devenu depuis la SNCF), et s'exile à Lyon, à quelques hectomètres de là (jusque là, nous étions à Villeurbanne). Voilà, Robert épouse Cécile Milloud (assistanre sociale), bling, le petit François nous arrive en 1961, devient grâce à un travail aaaaacharné ingénieur à Gronome, et a la chance extraordinaire de me rencontrer, il n'en est pas encore revenu. Voilà comment Ludovic, Rémi et Swan, qui lisez ce blog, vous êtes arrivés sur cette bonne vieille terre.

Si on fait les comptes, ça fait une fille pour 10 garçons dans la lignée Bussière, il y a comme qui dirait un sérieux déficit en chromosomes X les gars...

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