2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 23:17

Vous aurez remarqué que les images sont le support de ce que vous raconte semaine après semaine.

 

Il m'arive une petite tuile (ce n'est pas un cancer incurable donc tout va bien).

 

J'étais il y a peu sur un îlet très chaud, à arpenter ses chemins pour glaner des informations de la plus extrême importance. Donc obligation d'emporter de l'eau pour éviter la fatale déshydration.

 

La gourde mal rebouchée a fait des siennes, et quelque peu baptisé mon appareil photo qui ne me quitte ni de jour ni de nuit. Résultat, il refuse obstinément de fonctionner, il va falloir que je l'apporte à mon petit réparateur, qui sait faire des miracles quand il le faut.

 

En attendant, bien obligée d'écrire seulement avec des mots, les images seront pour plus tard.

 

Mes pauvres, ça va devenir très indigeste ce blog.

 

Je voulais en fait vous narrer un petit instant de ce week-end, passé en majorité à la maison. Ayant été très peu concentrée ces dernier temps, j'ai pris du retard dans mon travail. Et me suis privée de sortie pour boucler ce qui devait l'être.

 

Mais tout de même, quelques récréations.

 

Dont une à bouquiner sur le transat jaune, dans le jardin. Je lis un bouquin de Gisèle Pineau, "Folie, aller simple. Journée ordinaire d'une infirmière". Je l'ai acheté en pensant à un ami infirmier en psychiâtrie à Saint-Claude, comme l'a été Gisèle Pineau 20 ans durant. Et aussi parce que ça m'a étonnée que cette écrivaine Guadeloupéenne soit en même temps infirmière.

 

Transat jaune, les jambes au soleil. Devant moi la jardinière où j'ai planté trois sortes de pourpiers, chipés au débarcadère de la Désirade. Ils se plaisent bien, et m'offrent leurs fleurs jaunes, fuschia, et blanches. Au second plan, un pied de corossolier (arbre portant des fruits en forme de coeur, d'où son nom). Cet arbre a été coupé, arrivé en fin de vie, mais un bel anoli vert vif est plaqué sur son écorce. Donc un bel arc-en-ciel que ces fleurs et ce lézard qui me distraient de mes lectures un peu sombres. En arrière-plan, le vent fait onduler les feuillages, et encore plus loin dans mon esprit, des chants d'oiseaux.

 

Voilà, j'espère que telle Shéhérazade, j'aurais su retenir votre attention une fois encore.

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