9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 21:26

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Je m'ennuie. Chuis malade. En arrêt ! Les vacances !

Après deux jours à me dire que j'allais mourir bientôt, j'en suis revenue à une échéance plus lointaine.

 

Ai donc un peu de temps pour parler de choses sans intérêt.

 

Avant d'être tombée entre les mains du Chik, alias Edward aux mains d'argent (je confirme cette impression d'avoir les os brisés), j'avais entrepris un classement/transmission des feuilles de sécu. Oui je sais normalement y'en plus besoin, mais j'ai égaré ma carte vitale depuis un certain temps.

 

Une petite perle, pondue par un médecin versaillais, ne connaissant pas le nom des localités antillaises.

 

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Mais qui sont donc les auteurs des arbres, je vous le demande ? 

 

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J'ai rectifié, en espérant que la personne qui trie ces bouts de papier aura de la auteur de vue, et le sens de l'humour.

 

 

Illustration de Cynder la Dragonne.

6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 20:57

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Mon petit dernier figurez-vous a les dents de sagesse qui poussent. Pour confirmer ce fait, inattendu chez un enfant de 14 ans, nous allâmes lui et moi chez le radiologue. Pour tirer le portrait panoramique de ses quenottes. 

 

En arrivant sur le parking, je me gare comme à mon habitude. C'est-à-dire complètement de traviole. J'ai beau essayer depuis presque 35 ans, je n'arrive pas à me garer droit en marche avant.

 

Cette fois-ci, j'ai peut-être poussé le bouchon un peu loin, ce qui a dû provoquer le courroux d'un quidam. Qui n'a pas hésité à me laisser un billet doux sous l'essuie-glace, pour me signifier que j'avais probablement eu mon permis dans une pochette-surprise.  

 

Tentative de traduction : "Apprends à te garer, où bien fous-moi le camp de cette rue".

Je demande assistance pour la traduction de la dernière partie du message. "Coche ou maco".

 

Ce qui est ballot dans l'histoire, c'est que les dents de sagesse vont devoir être arrachées.

 

 

10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 23:52

Où en étais-je ?

 

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Vous pouvez admirer ici le détail du champ de fleurs. De fleurs de cactus pourrait-on ajouter.

 

Le bien-être n'a pas de prix, il faut souffrir pour être bien. Car ces multiples picots ne sont pas en silicone comme je l'avais benoîtement imaginé. Mais bel et bien en plastique dur.

 

Ce qui fait que, lorsqu'on s'allonge dessus pour la séance revitalisante du jour, on commence par se dire en soi-même "ouille ouille ouille c'est quoi ce sdgfhus de truc, ça pique". Si l'on trouve en soi la ressource pour suivre la notice ("Ne luttez pas contre la sensation de douleur..."), on résiste à l'envie d'envoyer ce truc aux encombrants.

 

Puis en effet, au bout d'un laps de temps fonction de nombreux paramètres qu'il serait fastidieux d'énumérer ici, on finit par oublier les 5 000 et quelques aiguilles qui vous vrillent les nerfs. Comme on est allongé, on laisse vagabonder son esprit. Ce qui ne peut pas faire de mal. La séance se termine, le plus délicat est maintenant de quitter le tapis sans se lacérer complètement l'épiderme.

 

Sensation alors de brûlure, et le dos prend une très jolie allure de couenne rose, que l'on aurait lardé de coups de fourchette. Il suffit de ne pas regarder. Mais dans le pire des cas, ça ne dure guère plus d'un quart d'heure.

 

Ce tapis fait bien rire mon entourage, n'empêche que tout le monde s'y met. "Ah bin j'ai plus mal au dos", "Ah mais je peux tourner la tête" etc...

 

Lorsque ma copine Catherine m'a dit que la coiffeuse de son beau-frère le lui avait conseillé, c'est là que mon sang n'a fait qu'un tour.

 

Elles (les coiffeuses) se sont donné le mot. Pour nous embrigader dans la secte du champ de fleurs !

3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 20:31

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Tout a commencé un beau samedi.

 

C'est en général le samedi que Valérie vient coiffer toute la famille, ou du moins ce qu'il en reste.

 

Valérie est une amie, et j'aime babiller avec elle lorsqu'elle étale sur ma somptueuse chevelure la pâte destinée à lui conserver sa teinte d'origine (noisette, comme mes zieux). En d'autres termes, quand elle me fait ma teinture.

 

Valérie a quelques douleurs dans le dos, dont la cause reste mystérieuse. Elle incrimine son évier, dont les dimensions ne seraient pas en adéquation avec son anatomie. Quoi qu'il en soit, elle ne sait plus trop à quel saint se vouer pour soulager ses maux. Elle a quand même tenté une expérience, celle du "champ de fleurs".

 

Mais qu'est donc un champ de fleurs ? Et comment peut-il contribuer au mieux-être de Valérie ? Je vous pose la question.

 

Il ne s'agit nullement de la savane d'à côté, parsemée de coquelicots. Mais d'un genre de tapis de fakir, doté de quelques centaines de fleurs mauves, elles-mêmes constituées de petits picots de plastique. Plusieurs milliers donc au total. Et il faut se coucher là-dessus la peau nue, pour espérer voir partir en fumée douleurs, tracas, casses-pieds. Un tapis magique en quelque sorte.

 

Je n'ai fait ni une ni deux vous pensez bien. J'en ai commandé un sur Amazon (je sais c'est mal).

 

La suite au prochain épisode.

15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 20:33

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C'est l'énigme du jour.

 

Maman dit que lorsqu'on cherche bien on finit toujours par trouver.

 

Retour de l'école, je me fais un petit Stromae.

 

Mate une dernière fois mon derrière, il est à côté de mes valises.

 

Swan quand il sort du collège a le choix : la route qui le conduit au vélodrome, où il peut m'attendre en escaladant le pylone de la ligne à moyenne tension. Ou celle qui mène au vieux manguier, sous lequel une poignée de mouns s'installent en commentant les évènements de la journée.

 

D'où son appel sybillin tout à l'heure : Vélodrome ou manguier ?

 

Il s'agit donc d'une photo non contractuelle, car ne représentant ni un manguier, ni les abords du collège. Vous me pardonnerez.

28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 20:02

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Emportée par le vent.

 

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En ronde monotone.

 

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Tombe en tourbillonnant.

 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 22:19

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A la maison, j'ai 3 fils et un mari (ainsi que deux chats mais qui n'ont pas d'impact sur la suite). Donc potentiellement des dizaines de chaussettes et de caleçons à mettre à la machine, sortir de la machine, étendre sur le fil à linge, reprendre sur le fil à linge. Jusque là tout va bien. Les choses deviennent compliquées lorsque j'arrive à l'étape du tri. C'est que je dois faire attention, pour éviter les remarques du type "Maman c'est pas à moi ce calefouette".

 

Le pire étant bien entendu les chaussettes. Intelligemment, on achète toujours des chaussettes blanches ou noires, alors là le centre de tri bugue un max. Et on se retrouve avec un tas de chaussettes orphelines, tout le monde connaît ça.

 

J'aurai plutôt dû commencer cet article en disant : à la maison, J'AVAIS 3 fils et un mari. Depuis hier, je n'ai plus qu'un fils et un mari. Ce qui simplifie considérablement le processus du tri caleçons / chaussettes, les dimension des pieds et des fesses variant grandement entre 13 et 51 ans.

 

Pour le moment, c'est le seul avantage que je vois à ce que mes deux aînés soient partis faire leurs études en France. Mis à part le fait bien sûr que je suis fière comme un bar-tabac qu'ils aient pris leur envol avec sérénité.

 

Pour illuster mon propos, j'ai cherché une image répondant au critère "chaussettes dépareillées". Les bras m'en sont tombés, je suis tombé sur un article intitulé "Mariage pour tous et aussi pour les chaussettes avec Blacksocks". Je vous le livre en texte intégral.

 

"Et si l’on mariait ses chaussettes pour qu’elles ne se quittent plus? Quoi de plus triste qu’un tas de vieilles chaussettes dépareillées de son pied droit ou gauche. C’est pour résoudre ce problème existentiel maintes fois rencontré que la société Blacksocks à fait travailler ses plus grands chercheurs.

Le résultat des cogitations a donné le système « Smarter Socks » et les chaussettes qui vont bien avec. Le distributeur propose des chaussettes noires équipées d’une micro puce communicante RFID.

Ce dispositif intégré à chaque chaussette permet de la rendre identifiable et unique dans l’amas de linge.  Pour dialoguer avec vos chaussettes, votre iPhone aura un récepteur « Sock sorter » qui ira interroger les puces carte d’identité de vos chaussettes."

 

C'en est donc bien fini du temps de l'anonymat des chaussettes, doit-on s'en féliciter ? Je pose la question.

 

 

 

 

 

3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 21:12

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Inspirez... Expirez.

 

Souffle retenu toute la semaine.

Le vendredi est arrivé, qui a permis l'ouverture des vannes.

Détente solitaire. Menu orange. Je me retrouve.

1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 20:44

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Un peu de légèreté en ce 1er août.

 

Alors il paraît que les Gopros c'est ce qui se fait de mieux maintenant. On peut photographier et filmer partout, même sous l'eau. 

D'accord. A deux bémols (mous ?) près.

 

1- On ne voit pas ce qu'on prend. 

2- On a toujours un peu l'impression que le sujet est dans un aquarium.

 

Je peux vous affirmer que ma cuisine n'est pas sphérique comme on pourrait le croire !

30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 15:59

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Tabanon, ce n'est pas seulement la section du "drame familial" qui a défrayé la chronique récemment. Drame dont auquel plus grand-monde ne pense seulement deux semaines plus tard.

 

Tabanon, c'est aussi là où se trouve le cabinet de mon médecin. Ce matin j'allai lui rendre une petite visite de politesse, étant couverte d'une multitude de petites plaques rouges du meilleur effet, et tout-à-fait assorties au vert de mes yeux (c'est marqué sur mon passeport qu'ils sont verts).

 

Secret professionel oblige, je ne vous dévoilerai pas de quel mal je suis atteinte. Sachez seulement que ce n'est ni contagieux ni mortel, du moins pas tout de suite.

 

J'avais apporté mon calepin, pensant attendre longtemps, afin de m'avancer un peu dans mon travail. Lequel souffre (lui aussi) ces derniers temps d'un certain retard. Je m'apprêtais donc à jeter sur le papier lquelques idées en espérant qu'elles s'ordonnent d'elles-mêmes.

 

Esprit, sors de ce corps. Au lieu d'écrire, ma main a dessiné ma voisine de salle d'attente, accompagnée de sa progéniture babillante. La dame aussi babiait (terme créole signifiant "bavassait").

 

"Ah mais Martinez (le médecin), il est toujours en vacances. Alors si on tombe malade comment on fait ? Et pis il donne des génériques. Ca a un sale goût les génériques. Quand je prends du Doliprane générique, c'est dégueulasse. Pis de toutes façons, ils remboursent aussi bien les non génériques".

 

Bon après elle s'est tue pour pianoter sur son portable, et j'ai pu à nouveau entendre le chant des oiseaux.